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Deux bûcherons ivres sortent leur tronçonneuse dans un bar de Froidchapelle et coupent trois doigts à un client: ce témoin raconte la scène

Deux bûcherons, visiblement éméchés, ont semé la zizanie hier dans un café de Froidchapelle. Ils n'ont pas accepté d'être mis à la porte par le propriétaire des lieux et sont revenus munis de leur tronçonneuse. Un client qui a voulu s'interposer a perdu 3 doigts dans la bagarre.

L’établissement est fermé au lendemain de cette incroyable altercation. Hier vers 13h sur le parking d'un café à Froidchapelle, deux hommes, des bûcherons de la région de Chimay, ont agressés plusieurs clients à coups de tronçonneuse. Malaury, présent au moment des faits, revient sur ses longues minutes: "Ils sont rentrés dans le café, ils ont bu un verre. Ils ont voulu s’en prendre à des clients qui étaient-là. J’ai été leur demander de se calmer et d’aller régler leur problème ailleurs. Ils sont sortis, ils ont pris deux tronçonneuses et ont voulu rentrer dans le café. C’est là que nous sommes sortis pour les empêcher de rentrer dans le café. Il a mis un coup de tronçonneuse à mon ami dans les doigts et le monsieur a pris un coup de barre de fer sur la tête." 


"Heureusement qu’il n’y avait pas d’enfant"

Rapidement, la victime, l’un des clients, est transportée à l'hôpital Marie Curie de Charleroi où il se trouve toujours ce dimanche. L’un des deux bûcherons serait hospitalisé à Chimay dans un état inquiétant. Interpellé par la police, le plus jeune agresseur qui aurait été déjà condamné en cour d’assises a été présenté au juge d’instruction ce dimanche matin pour menace ou tentative de meurtre. Vingt-quatre heures après les faits, l’émotion est toujours présente. "Moi ça va, mais ce sont plutôt les gens, ma femme. Heureusement qu’il n’y avait pas d’enfant. J’ai deux filles, heureusement qu’elles n’étaient pas là. Elles étaient chez mon frère. On verra comme ça va se passer", conclut le témoin. 

L’établissement rouvrira ses portes ce mardi, trois jours après l’agression. Les responsables espèrent ne plus jamais entendre parler de cette affaire.

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