Insensibles aux panneaux d'avertissement, de nombreux vacanciers se baignent dans des zones interdites: "Avant, il y avait des patrouilles"

Un jeune homme d'une vingtaine d'années a perdu la vie après s'être noyé eu lac de l'Eau d'Heure. Il se baignait avec ses amis dans une zone interdite. Envoyés sur place pour le RTLinfo19h, nos reporters ont constaté que de nombreux vacanciers se baignaient dans des zones interdites. Pourtant, les panneaux d'interdiction sont nombreux. Mais les baigneurs interrogés ont choisi de les ignorer. "Oui, c'est vrai que c'est interdit, mais bon... quand il fait chaud, on essaie de regarder les enfants et de les garder devant nous", dit un papa. "Bah... Tout le monde y est, alors j'y vais aussi", dit un jeune baigneur.


Il n'y a plus de patrouilles pour des raisons budgétaires

Les risques sont d'autant plus importants que les mesures de sécurité au barrage du lac de l'Eau d'Heure ont changé: "Jusqu'à l'année passée, il y avait un dispositif préventif pour éviter ce genre de drames (la noyade d'un jeune probablement victime d'hydrocution, ndlr), explique Michel Méan, porte-parole des pompiers de Charleroi. Des pompiers patrouillaient, y compris sur le lac à l'aide d'un canot".

Mais le dispositif a été supprimé pour raisons budgétaires.


Le jeune homme a subitement disparu

Le jeune homme qui est décédé ce samedi a probablement été victime d'une hydrocution. Il avait pied dans l'eau, puis a disparu. "Plus vous avancez dans l'eau, plus elle est froide, explique Michel Méan. Si vous êtes en pleine digestion ou si vous avez consommé des boissons alcoolisées, qui sont des phénomènes vasodilatateurs, vous risquez l'hydrocution et la perte de connaissance".