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Les agents de la protection civile de Ghlin sont en colère: "Des risques chimiques et nucléaires si on ferme notre caserne"

Les agents de la protection civile, basés à Ghlin, expriment leur colère aujourd’hui. Leur caserne est l’une des quatre, que le ministre de l’Intérieur a décidé de fermer. Une grave erreur, selon eux, compte tenu des services qu’ils rendent régulièrement à la population.

Les véhicules de la protection civile toutes sirènes hurlantes comme un signal d’alerte envoyée au monde politique.

Sur ce parking, les agents ont voulu monter l’étendue de leurs interventions potentielles. Parmi les équipements des canots pour accompagner les plongeurs, du matériel de nettoyage de route ou encore un laboratoire mobile pour faire face à des situations particulières.

"Ce sont des appareils de détection nucléaire avec différentes sondes", explique Jean-Paul Filbiche, commandant à la protection civile de Ghlin. "Ce véhicule permet de faire des mesures et des analyses nucléaires et chimiques."

Parmi les missions régulières de ces hommes, le traitement de pollutions diverses. Une spécificité dont l’offre pourrait être réduite si le projet de fermeture de certaines casernes voit le jour. À Ghlin, le site est à proximité de zones et d’usines Seveso et compte au quotidien sur un poste médical avancé.

"C’est un hôpital gonflable pour que les médecins puissent venir placer les perfusions directement sur place et s’occuper des personnes gravement blessées ou contaminées", précise Alex Neuprez, adjudant à la protection civile de Ghlin.


"Des risques au niveau chimique et nucléaire"

Pour ce responsable, les casernes les plus sollicitées sont celles visées par la fermeture. Une situation incompréhensible. À Ghlin, un millier d’interventions ont lieu chaque année. Et pour elles, à l’avenir, un délai d’intervention de plus d’une heure sera nécessaire.

"Il y a plusieurs risques surtout au niveau de ce qui est chimique et nucléaire. Si on prend aussi les inondations, nous n’allons plus les faire alors que nous avons un matériel très performant", ajoute Alex Neuprez.

A terme la seule caserne wallonne serait située en région liégeoise. Les équipes de Ghlin plaident pour son rapprochement.

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