Les athénées de Marchienne-au-Pont et Koekelberg fermées suite à des pannes de chauffage: "Les parents doivent aller travailler. On est en 2017 quand même"

C'est une maman d'élève qui nous a alerté de la situation hier lundi soir via le bouton orange Alertez-nous. "Pas de chauffage à l'athénée de Marchienne-au-Pont... donc pas d'école", a-t-elle écrit.

Nathalie a pu garder ses quatre enfants à la maison car elle est actuellement souffrante, mais elle se met à la place des parents qui travaillent: "Ça ne doit pas être évident pour tout le monde". Elle déplore que la direction n'ait même pas pris la peine d'avertir les parents, tant en primaire qu'en secondaire. "C'est la surveillante de la garderie qui nous a avertis", explique-t-elle.

Le chauffage est en effet en panne depuis hier à l'Athénée royal Yvonne Vieslet de Marchienne-au-Pont. Les enfants et adolescents ont donc été priés de rester à la maison ce mardi, après avoir été renvoyés chez eux hier. "Il y a 6 degrés dans l'école donc elle ne peut pas être ouverte", nous a confié une éducatrice, qui nous assure que tout rentrera dans l'ordre demain.

N'empêche, pour les parents qui travaillent, ce n'est pas simple de s'organiser. C'est également le cas à l'Athénée Royal de Koekelberg qui doit faire face au même problème de panne de chauffage ce matin.

Seulement 8 degrés dans les classes de l'Athénée Royal de Koekelberg

Des parents nous l'ont signalé à leur tour: "La chaudière est cassée et il fait moins de 10 degrés. Les enfants sont venus à l'école et ils doivent retourner", nous écrit l'un d'entre eux.

"Ce matin, on a été priés de rentrer chez nous car pas de chauffage dans l'école, il fait 8 degrés", nous a averti un autre parent d'élève de l'école bruxelloise.

Il déplore le manque d'organisation de l'établissement qui n'a rien prévu pour les parents qui ont été pris au dépourvu.  "Il y a beaucoup de parents qui doivent aller travailler. On est en 2017 quand même, un petit sms aux parents la veille, ce n'est pas la mer à boire", ajoute-t-il.

Hier, c'est dans les classes de l'Institut reine Fabiola d'Etterbeek et de l'Athénée Royal d'Uccle II que la température n'atteignait pas 10 degrés, en raison de pannes ou de chaudières remises en marche trop tardivement.