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Les gens de voyage de Strépy ont déménagé à Mons, toujours sans autorisation

Les gens du voyage installés illégalement sur une zone de l'intercommunale IDEA à Strépy, près de La Louvière, se sont déplacés mercredi matin vers une autre zone de l'IDEA, la zoning "Géothermia" à Mons, toujours de manière illégale.

Une communauté de gens du voyage comptant plus de 250 caravanes s'était installée illégalement, il y a une dizaine de jours, sur un terrain de l'intercommunale IDEA dans le zoning de Strépy-Bracquegnies.

Leur intention initiale était de quitter les lieux le 19 juin, mais l'intercommunale et les autorités locales ont demandé aux intéressés de quitter les lieux dans les plus brefs délais et avaient mis en œuvre une procédure d'expulsion.

Le délai avait été fixé au 15 juin.Mercredi matin, les gens du voyage ont ainsi quitté le zoning pour s'orienter vers Mons, où ils se sont installés sur une autre zone d'activité économique (ZAE) de l'IDEA, le zoning Géothermia, toujours sans autorisation et malgré les mesures préventives adoptées par l'IDEA, comme la pose de bordures en béton.

"L'intercommunale est régulièrement confrontée à ce type de situation et doit souvent constater des abandons de déchets, des détériorations au niveau des équipements électriques", a indiqué la porte-parole de l'IDEA. "Nous voulons que ce genre de situation soit géré dans un respect mutuel, qu'il n'y ait pas de problèmes avec les entreprises proches des zones occupées. Nous sommes aussi soucieux de l'état dans lequel les terrains sont laissés. Nous restons toutefois ouverts au dialogue pour trouver avec les villes et communes des solutions pour l'accueil de ces communautés du voyage."

L'intercommunale prendra dès jeudi les mesures en vue de permettre le départ rapide de la communauté au travers d'une requête en référé.La Ville de Mons regrette d'être mise une nouvelle fois devant le fait accompli. "Le service de prévention et les services de police sont intervenus auprès de la communauté pour savoir, notamment, quand et comment ces gens du voyage pouvaient reprendre la route, pour prendre aussi les mesures en vue de l'évacuation des déchets. Pour l'heure, nous ne savons pas combien de temps ils voudraient rester à Mons", a indiqué la porte-parole de la Ville.

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