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Que font les villes des animaux heurtés sur nos routes? "Qu’il soit en vie ou mort, signalez-le"

C’est l’une des obligations des villes et des communes : ramasser les animaux blessés ou morts sur les voies et les espaces publics. Rien que l’an dernier, le service propreté de Charleroi en a récupéré 600. Que deviennent-ils ? Comment la ville gère-t-elle cette contrainte ? C’est une information Sud Presse développée par Ludovic Delory et Aline Lejeune.

Avoir un choc brutal avec un animal, c’est la hantise de tous les conducteurs sur la route. Nos compagnons à quatre pattes ne font pas tous preuve de vigilance. Résultat, 600 animaux ont été ramassés le long des routes l’an passé par la ville de Charleroi.


Une obligation de la Ville

"C’est une obligation communale : maintenir la salubrité urbaine", explique Cyprien Devillers, échevin de la propreté de la Ville de Charleroi. "Pour cela, nous avons lancé une série de contrats qui nous permettent de garantir cette salubrité et d’agir si il y a un problème."

Les habitants sont invités à signaler tout animal touché sur une ligne gratuite, celle de la Ville de Charleroi. En accord avec les communes voisines, la SPA se charge alors de ramasser le chien ou le chat et de décider de son sort.
"Si le chien est en état, on va essayer de le remettre sur pattes", explique Willy Bourmorck, président de la SPA de Charleroi. "On va essayer de le soigner, notre service vétérinaire va le prendre en charge."


Mort ou en bonne santé, signalez-le!

Il n’en va pas de même pour les animaux sauvages qui par définition, n’ont pas de propriétaire. Dans tous les cas, un signalement rapide permettra de remonter la piste pour avertir les personnes qui se sentent orphelines de leur animal de compagnie. "Qu’il soit en bonne santé ou qu’il soit mort, signalez-le quand même. Allez trouver la commune", conseille Willy Bourmorck. "Ce chien sera peut être recherché. Grâce à la puce, on va peut-être retrouver le propriétaire."

Pour les animaux de taille plus conséquente comme les bovins ou les chevaux, les villes font appel  une société professionnelle. Les coûts de l’enlèvement et de la destruction sont pris en charge par les pouvoirs publics.


À qui signaler la découverte d'un animal blessé ou mort?

Vous pouvez appeler votre commune. Dans le cas d'un animal sauvage, il existe aussi toute une série d'associations. La Région wallonne a dressé une liste de ces associations sur le site internet biodiversite.wallonie.be.

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