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Restructuration chez Mondelez à Rhisnes: "Maximum 45 personnes touchées"

Quarante-cinq membres du personnel au maximum seront touchés par la mise en oeuvre des intentions de la direction de l'usine Mondelez (Rhisnes) de recourir à un licenciement collectif, a précisé celle-ci lundi dans un communiqué. La société s'engage à minimiser le nombre de licenciements et à faciliter le reclassement. Si les volontés de la direction sont confirmées, les licenciements potentiels seraient effectués de manière phasée dans le courant 2018.

Lundi matin, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, la direction du site de Rhisnes a annoncé son intention de procéder à un licenciement collectif. "Cette décision doit permettre à l'usine de Namur, où sont fabriqués des fromages fondus essentiellement destinés aux marchés anglais, italien et espagnol, de s'assurer un avenir à plus long terme", explique-t-elle.


Le Brexit partiellement en cause

"Face à un environnement économique perturbé et une baisse de volume de production, notamment en raison du Brexit et de la forte concurrence avec d'autres producteurs sur le marché européen, l'entreprise doit en effet s'adapter pour rendre l'usine de Namur performante sur les marchés actuels et futurs", ajoute la direction. Afin de mettre fin à l'incertitude du personnel dans les plus brefs délais, Mondelez International souhaite par ailleurs entamer la concertation dès que possible et s'engage à une "consultation maximale". "Nous savons que la période qui nous attend sera sans doute difficile, mais nous estimons cette action nécessaire afin de pouvoir assurer le futur de l'usine de Namur. C'est dans cet état d'esprit que nous nous adressons à tous : même si, à court terme, nous devrons passer un cap difficile, l'avenir à plus long terme est à notre portée", a commenté Philippe Jordens, directeur de l'usine de Namur.


"L'avenir ne s'annonce pas rose"

Une cinquantaine d'emplois sont menacés en raison d'une restructuration sur ce site, avaient indiqué auparavant les syndicats SETCa et CNE. Les licenciements secs devraient être évités, la procédure en cours privilégiant le départ à la pension d'ici à la fin de l'année. Le site namurois emploie quelque 430 personnes. "Avec cette sortie, l'avenir ne s'annonce pas rose", commente le secrétaire. La direction préfère ainsi diminuer son personnel en âge de bénéficier de la prépension et permettre à l'entreprise de conserver ses activités.

Un calendrier de réunions a été établi et prévoit la tenue de deux rencontres mercredi et jeudi, précise le syndicat. Le site emploie actuellement 430 personnes, dont 120 employés et 310 ouvriers. Fin mars, plusieurs sites (Rhisnes, Malines et Herentals) de la multinationale agroalimentaire étaient partis en grève pour dénoncer les nombreuses restructurations.

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