Accueil Actu

Un incendie criminel détruit une habitation à Gaurain

Une maison a été totalement détruite par le feu, la nuit de mercredi à jeudi, à Gaurain, dans l'entité de Tournai. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que l'incendie est d'origine criminelle.

Ce bâtiment inhabité étant régulièrement occupé par des squatteurs, la piste d'un accident provoqué par un de ces "occupants" illicites des lieux avait été évoquée jeudi matin par les forces de l'ordre. L'enquête menée par la police de la zone du Tournaisis et le parquet de Tournai s'oriente désormais plutôt vers la piste criminelle. "Vers 03h00 du matin, un voisin du bâtiment incendié a été réveillé par les aboiements de son chien. Ce riverain a repéré, à proximité de la maison en question, la présence d'une voiture de couleur foncée. Une fois retournée se coucher, cette personne a ensuite été réveillée par l'explosion de bouteilles de gaz", expliquait jeudi en fin d'après-midi Frédéric Bariseau, substitut du procureur du roi de Tournai. Sur base de cette déclaration, le parquet de Tournai a désigné un expert et les hommes du laboratoire scientifique de la PJF de Tournai sont descendus sur les lieux.

"Vu l'état du bâtiment, les enquêteurs n'ont pu accéder qu'aux caves et au rez-de-chaussée. Ce bâtiment n'était plus alimenté en électricité. La thèse de l'accident électrique est donc à écarter. D'autre part, les premiers policiers arrivés sur les lieux ont détecté des odeurs d'hydrocarbure. Une trace noire a par ailleurs été repérée au sol entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Cela nous laisse penser qu'on aurait pu bouter le feu à la maison, notamment depuis une voiture stationnée à l'extérieur. Le rapport de l'expert nous en dira davantage"
, a précisé le magistrat.

Alertés peu après 03h00 du matin, les services de secours de Tournai et d'Antoing sont intervenus avec d'importants moyens en hommes et en matériel. Les pompiers n'ont cependant rien pu faire pour sauver cette habitation implantée à l'angle de la Grand-route et de la rue du Jonc à Gaurain-Ramecroix (Tournai). L'enquête se poursuit.

À la une

Sélectionné pour vous