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Un jeune s’est suspendu à l’arrière d’un train en marche: il ne voulait absolument pas le rater

Le comportement extrêmement dangereux d'un jeune navetteur, mineur, qui s'est suspendu à l'arrière d'un train. Il a été intercepté à Nimy (Mons). Il ne s'agit pas ici d'un défi comme le font certains adolescents, il ne voulait tout simplement pas manquer son train. Il n'empêche que ce genre d'attitude est périlleuse et condamnable. Aurélie Henneton, Aline Lejeune et Philippe Lefever reviennent sur les faits pour le RTL Info 13H.

C’est en gare de Nimy (Mons) que le jeune homme est interpellé par la police des chemins de fer. Il est agrippé à l’arrière du wagon. Un accompagnateur l’avait repéré quelques km en amont et avait lancé l’alerte. Le garçon mineur expliquera qu’il devait absolument prendre ce train-là.


Deux jeunes sont morts à Paris

"Il faut se rendre compte qu’un train ça peut circuler à 160 voire 200 km/h donc le moindre mouvement de la caisse peut le projeter dans les voies et donc en plus des blessures de sa chute, il peut y avoir un autre train qui passe", explique Thierry Ney, le porte-parole de la SNCB.

Le jeune déclare qu’il n’a pas voulu frauder ni participer à l’un de ces défis de train surfing: monter sur un train et y rester le plus longtemps possible. Une pratique à très haut risque, deux jeunes sont morts cette année à Paris. Il reste que la conduite du jeune Montois est irresponsable et grave.


Plusieurs milliers d'euros de préjudice et peut-être la prison

"On a dû interrompre la circulation pour 13 trains, 2 trains ont dû être en plus partiellement supprimés. Donc plusieurs centaines de voyageurs ont été impactés par ce comportement complètement fou puisque la personne en plus de risquer sa vie à impacter le bon déroulement du trafic ferroviaire".

La SNCB a décidé de porter plainte. Le préjudice s’élèvera à plusieurs milliers d’euros. Des peines de prison sont également prévues pour ce type de faits.

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