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Un maraîcher de Mouscron fond en larmes: "C'est l'horreur, le bourgmestre était un homme si gentil"

La Ville de Mouscron se réveillait, mardi, choquée et abasourdie par le décès du bourgmestre, tué lundi soir dans le cimetière de Luingne. "Horrible, dramatique, honteux", les Mouscronnois, qui pour beaucoup ont appris la nouvelle mardi matin, réagissaient avec consternation et tristesse à la perte du maïeur.

Le village de Luingne où vivait le bourgmestre depuis toujours n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le bourgmestre a été tué de sang-froid dans le cimetière qu'il ouvrait et fermait chaque jour.  Notre journaliste Peggy Simono s'est rendue sur le marché qui a habituellement lieu le mardi. Elle expliquait dans le journal de 8h sur Bel RTL le sentiment général: "C'est la sidération, ici, au marché de Mouscron. Il n'y a pas de musique comme on en entend d'habitude. Les Mouscronnois font leur course, sans entrain, le coeur n'y est pas. Les visages sont graves", commente-t-elle. Un maraîcher, appelé André, fond en larmes quand notre journaliste lui tend le micro. "C'est l'horreur", me dit-il. C'était un homme si gentil", détaille Peggy Simono.

"Gentil est le mot qui revient tout le temps. Tous ceux que j'ai croisé parlent d'Alfred Gadenne comme quelqu'un de bien, de simple, attentif envers sa population". Notre journaliste surprend une conversation entre deux locaux qui expliquent qu'"on pouvait ne pas être d'accord avec lui, mais jamais on ne pouvait se fâcher"..

Personne ne comprend que cela ait pu lui arriver à lui, surtout. C'est une question qui taraude les Mouscronnois: qui a pu faire une chose pareille et pourquoi?

Un autre local écrase un sanglot en confiant ses impressions à notre journaliste Aurélie Henneton dans le RTLinfo13H: "La majorité des gens sont choqués parce qu'il était très connu, très apprécié, très proche des gens et donc on ne comprend pas ce qu'il s'est passé."

"C'est un coup de folie et faire cela à Alfred Gadenne, c'est vraiment faire mal aux Mouscronnois", estime une autre dame.

Le marché, c'est le lieu où les gens se parlent, et ce matin, il n'était question que d'un seul sujet: l'assassinat du bourgmestre.

C'est l'incompréhension, la stupeur et l'émotion sur le marché hebdomadaire.

Même constat au sein de l'administration où un registre de condoléances a été ouvert aux habitants de la commune.

"Je pouvais me confier à Alfred comme si cela était une sorte de papa", confie une dame présente dans la file de Mouscronnois présents pour signer le registre.

"C'était bien plus qu'un bourgmestre, c'était un ami", confie un homme qui attend son tour, les larmes aux yeux.

"C'est cruel", déplore une autre personne.

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