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Un patron d'entreprise agressé par des gens du voyage à qui il interdisait l'accès à son terrain privé

Le patron de l'entreprise Bruyerre témoigne avoir été malmené par des gens du voyage à qui il interdisait de s'installer sur son terrain à Gosselies. La police s'est refusé à tout commentaire, rappelant toutefois que s'agissant d'un terrain privé elle ne peut intervenir pour faire partir des gens qui s'y installeraient. Notre journaliste Justine Roldan Perez a rencontré le chef d'entreprise afin qu'il lui raconte les faits.


"Ils m'ont proposé 1000 euros pour pouvoir rester jusqu'à samedi"

"Pour la 4e fois, un même groupe de gitans est venu s'installer sur notre terrain. Je me suis interposé avec ma voiture pour éviter que le reste des caravanes puisse rentrer. J'ai demandé qu'on remplace ma voiture par un camion afin que je puisse utiliser ma voiture.

Je leur ai demandé de partir, ils n'ont pas voulu, ils m'ont proposé 1.000 euros pour rester jusque samedi. J'ai refusé car je savais que, de toute façon, ils ne partiraient pas et je ne voulais pas de leur argent. Et donc, au moment où on a voulu mettre le camion, ils ont attaqué le chauffeur. Ils l'ont sorti carrément de la cabine, avant de prendre les clefs du camion. J'ai remis ma voiture pour barrer l'accès et là ils m'ont attaqué avec un piquet de clôture. Ils ont tapé sur ma voiture et sur moi-même", affirme-t-il.


La police ne peut rien faire

"Dans la pratique, personne ne peut nous aider. La police dit qu'il s'agit d'un terrain privé et qu'elle ne peut rien faire. La seule procédure est judiciaire, devant un tribunal de référé. Il faut prendre un avocat et ça prend 15 jours pour finalement pouvoir obtenir un huissier pour les expulser", déplore l'homme qui avait fait installer plusieurs piquets "Propriété privée, accès interdit". Une solution efficace pourrait consister en la pose de blocs en béton. Ceux-ci ont été commandés avant les faits relatés dans cet article mais n'étaient pas encore arrivés.

Le chef d'entreprise dit ressentir un sentiment de révolte: "On est chez soi et on doit laisser faire, c'est le monde à l'envers", regrette-t-il, expliquant que plusieurs voisins lui avaient déjà demandé d'agir afin d'empêcher l'installation sauvage de ce camp de gens du voyage sur son terrain.

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