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Frameries (Hainaut), vendredi soir. Un conducteur est excédé. Son alcooltest est positif. Il va se voir retirer son permis de conduire. "Onze ans de mariage. J’ai été boire un verre avec ma femme. On a été manger un morceau. J’ai bu un cognac et un quart de vin rouge. Bref, j’ai bu", concède-t-il un brin agacé.
La direction de coordination et d'appui du Hainaut de la Police Fédérale et les polices locales de l'ancien arrondissement judiciaire de Mons ont mené une action "Full Integrated Police Action (FIPA)" de grande envergure dans la nuit du 9 au 10 octobre, de 20h00 à 04h00. Les objectifs principaux de l'opération FIPA étaient, notamment, la tenue de divers points de contrôle sur l'ensemble du ressort des zones de police de Mons-Quévy, de Haute Senne, de Sylle et Dendre, du Borinage, de La Louvière et de Dour-Hauts-Pays. Des contrôles de la circulation routière concernant, entre autres, l'alcoolémie au volant et la conduite sous influence ont été effectués. Un centre de crise, un hélicoptère de la police fédérale et 3 maîtres-chiens "drogue" étaient également engagés en support de l'opération. Durnt cette opération, plus de 1500 véhicules ont été contrôlés. Dix saisies de stupéfiants ont été réalisées et 42 personnes se sont vu retirer leur permis de conduire immédiatement.
Ce dispositif a mobilisé une centaine policiers des zones de police et une trentaine policiers en renfort de la police fédérale.
Bertrand Caroy, responsable de la police de la Circulation routière boraine, indique: "C’est une grosse opération qui a lieu dans tout l’arrondissement judiciaire de Mons. Le principe est de contrôler tous les conducteurs et de veiller à ce qu’ils ne conduisent pas sous l’influence de l’alcool ou de drogue. Par la même occasion, on effectue le contrôle des documents du véhicule et de la personne. (...) Les réseaux sociaux sont là pour informer des bonnes et des mauvaises choses. La personne qui informe d’un contrôle routier, c’est un peu dommage. Il faut se rendre compte que nous sommes là pour sauver des vies. On n’est pas là pour embêter les gens. Quand on arrête une personne qui est sous influence de l’alcool, elle pourrait causer un accident grave. La personne qui informe d'un dispositif de police, ce n'est pas intelligent."
