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Voici les mesures que les écoles prennent pour lutter contre le harcèlement

La ministre de l'éducation, Joëlle Milquet veut lancer à la mi-septembre un plan contre le harcèlement à l'école dans les établissements de la fédération Wallonie-Bruxelles. Dans certaines écoles, on met déjà des choses en place.

Il s'agit de mettre en place toute une série de mesures de prévention visant à lutter contre le harcèlement scolaire. Un plan de lutte qui passe par la mobilisation générale des enseignants, des directions et des élèves. Parmi les mesures annoncées : mise en place d'un programme de prévention dans les écoles, mobilisation des élèves dans la lutte contre le harcèlement, formation des élèves à la médiation par des pairs. Des professionnels viendront aussi former les enseignants.


Certaines écoles ont déjà lancé des initiatives

Dans certaines écoles on met déjà des choses en place pour lutter contre ces phénomènes de harcèlement. C'est le cas de l'Athénée Royal de Péruwelz qui depuis un an a mis en place des  "Espaces de paroles régulés". Les temps de paroles sont encadrés par des professeurs et/ou des éducateurs. Les enfants peuvent y faire part de leur soucis et surtout dégager eux-mêmes des solutions. "Tous les quinze jours voire toutes les trois semaines s’il n’y a pas de problème particulier, les élèves ont le droit de faire part à leurs professeurs de leurs émotions. Leur dire qu’ils ne sont pas contents pour telle raison, où qu’ils sont tristes" explique Patricia Zaetta, préfète des études de l'Athenée de Péruwelz. C’est un moyen de prévenir les conflits et de lutter contre le harcèlement (le cyber-harcèlement, la violence physique, verbale et morale et les conflits).


Différentes règles

"La première règle, c’est qu’on ne donne pas de nom en classe, on n’accuse pas" poursuit la préfète. Une autre condition, c’est que la solution doit venir des élèves eux-mêmes. Et cette règle est appréciée par les parents d’élèves, comme Laurence : "c’est parfois des solutions un peu naïves, mais qui fonctionnent. C’est eux qui prennent ça en charge, ça les responsabilise et ça les fait grandir".


Les parents sont rassurés

Cela fait un an que ces espaces de paroles régulés sont mis en place, notamment grâce au soutien d’un psychopédagogue. Des espaces qui montrent leur efficacité : "on a pu désamorcer des conflits dès le départ, on a apaisé des tensions dans certaines classes, on a désamorcé des problèmes liés aux réseaux sociaux" explique Patricia Zaetta. Et cela rassure les parents : "quand un petit bonhomme rentre à la maison et qu’on voit qu’il ne va pas bien, on est démuni et on ne sait pas trop comment réagir. Savoir que c’est géré en classe, c’est super".


Une cour de récréation régulée

L'Athenée qui dispose aussi d'une section fondamentale compte mettre en place cette année une cour de récréation régulée. Une cour divisées en plusieurs zones (zone pour jouer au foot, pour parler, pour se reposer,.. ). Une autre façon de prévenir les conflits chez les plus petits.

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