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"Touche pas ma tarte...personne n'en riz"... quand Verviers se mobilise pour sa tarte au riz menacée par l'AFSCA

"Touche pas ma tarte…personne n'en 'riz' ". C'est le nom d'une opération lancée à Verviers pour sensibiliser le public à la sauvegarde de la célèbre tarte au riz. Un produit artisanal récemment pointé du doigt par l'AFSCA, l'agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire.

Depuis ce matin, il trône sur les devantures des boulangeries-pâtisseries à Verviers : l’autocollant " Touche pas à ma tarte... personne n'en riz ". Une campagne de sensibilisation pour une tarte au goût unique. "Elle a un gout qu’on ne retrouve pas ailleurs. Elle est sucrée sans trop l’être", témoigne une dame dans une pâtisserie de Verviers. "Elle est bonne, tout simplement. Elle est onctueuse et fraîche", ajoute une autre cliente. Comme beaucoup de Verviétois, Henry a affiché lui aussi son soutien: "Je l’ai déjà placé sur la voiture. Ce matin dans le journal, il y figurait en plein milieu."

La tarte au riz de Verviers est une recette ancestrale. Mais les méthodes de conservation sont remises en cause par l’AFSCA. Voilà qui fait bondir les artisans régionaux. Jean-Philippe Darcis, pâtissier-chocolatier était au micro de Mathieu Langer pour le RTLinfo13 heures: "L’AFSCA aimerait bien qu’on conserve la tarte au riz dans les frigos car il y a du lait. On peut le comprendre. Le souci est qu’elle est moins bonne quand on la conserve dans le frigo car la consistance devient plus dure et donc elle est moins coulante. De plus, comme c’est froid on goûte moins la richesse du lait qu’on utilise."

Grâce à cette campagne, le grand seigneur de la confrérie de la Vervi-riz espère conserver la tradition. Freddy Lambrette, grand seigneur de la confrérie de la Vervi-riz indique: "C’est un boum extraordinaire. Les confréries dans leur ensemble conservent un patrimoine, une qualité de vie, une qualité de bien manger..." Les premières traces de la célèbre tarte datent de 1604. Un passé à savourer encore aujourd’hui. A Verviers, tous espèrent conserver ce qu’ils considèrent comme un fleuron de la gastronomie belge. "

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