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Histoire étonnante à Jupille-sur-Meuse ce matin: on en sait plus sur l'homme ensanglanté armé d'un couteau sur lequel la police a dû tirer

Vous étiez nombreux ce jeudi matin à nous signaler la présence en masse de policiers, d'ambulances et même de militaires à Jupille-sur-Meuse. "Un homme abattu à Jupille-sur-Meuse, le corps gît sur le sol. Ça se passe rue de Meuse. Il y a beaucoup de policiers sur place", nous a écrit un témoin vers 9h via le bouton orange Alertez-nous. "Coups de feu à Jupille, rue Chafnay fermée, police, ambulance, smur. Que se passe-t-il ?", se demandait pour sa part Jess.


Un homme hagard, "sans doute sous influence", titube dans la rue, avec du sang sur lui et un couteau en main

D'après la police que nous avons contactée, "vers 7h30" ce jeudi matin, un homme hagard, "sans doute sous influence", titube dans la rue, avec du sang sur lui et un couteau en main. Le 100 est appelé, mais le "homme refuse de se laisser approcher". La police intervient à son tour, mais l'homme ne se laisse pas davantage intercepter. "Le peloton anti-banditisme", présent sur place, finit par lui tirer dans la jambe. 


Le sang qui se trouvait sur son tee-shirt était bien le sien

Il est emmené à l'hôpital pour être soigné et le parquet commence son enquête pour savoir d'où venait le sang, et si cette personne avait blessé quelqu'un d'autre avant d'errer dans la rue. Les examens ont finalement permis de déterminer que le sang qui se trouvait sur son tee-shirt était bien le sien, a-t-on appris jeudi en fin d'après-midi auprès du parquet de Liège. Cela exclut dès lors toute intervention d'un tiers.


Sous l'emprise d'alcool ou de produits stupéfiants?

L'homme, âgé de 47 ans, vit chez ses parents à Jupille, non loin de l'endroit où les faits se sont déroulés. Des prélèvements ont été réalisés de manière à déterminer si l'intéressé était, ou non, sous l'emprise d'alcool ou de produits stupéfiants. Un médecin légiste a par ailleurs été mandaté afin de réaliser une expertise psychologique et ainsi évaluer l'état mental de l'intéressé, tandis qu'une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles les policiers ont été amenés à faire feu dans sa direction.

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