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A quelques heures de la date limite pour remettre sa candidature, il s’avère qu’un duel aura finalement bien lieu pour se disputer la tête de la fédération PS de Liège, la plus grande du pays.
Depuis que Frédéric Daerden, pressenti pour le poste, avait annoncé son intention de ne pas se présenter, on pensait la voie toute tracée pour Jean-Pierre Hupkens, l’échevin de la Culture et de l’Urbanisme de Liège poussé par son bourgmestre et ex-président démissionnaire Willy Demeyer. Mais c’était sans compter sur une vieille connaissance : José Happart.
Âgé de 70 ans, le fer de lance de l’aile régionaliste du PS a annoncé ce mardi à la surprise générale qu’il allait déposer sa candidature, malgré sa position fragilisée. Il est en effet toujours soupçonné d’avoir utilisé sa position au sein de l’aéroport de Liège pour obtenir des avantages auprès d’un promoteur immobilier et l’affaire n’a pas encore été jugée.
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dire que les " grands noms " du PS liégeois se sont bousculés pour succéder à Willy Demeyer. Un choix, analysait Pierre Verjans, politologue à l’Université de Liège, au micro de Julien Modave et Aline Lejeune dans le RTLinfo 13h. "N’importe quel membre du parti peut se présenter. S’il n’y a pas d’autre candidat, c’est qu’il n’y a personne qui veut se présenter", notait-il.
Le grand absent de cette élection interne sera Frédéric Daerden. Il a expliqué sa décision : "On n’a que 24h dans une journée. La situation de la fédération liégeoise nécessite une implication importante. Après avoir murement réfléchi, j’ai choisi de me consacrer à mes deux engagements antérieurs importants", bourgmestre de la ville de Herstal et député fédéral.
L’implication dont parle le fils de Michel Daerden s’avèrera obligatoire pour redorer le blason d’une fédération souillée par le scandale Publifin.
