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À la suite de la découverte de deux sacs suspects dans un bus à Liège, un individu a été interpellé dans un autre bus, immobilisé rue de Herve à Grivegnée, a-t-on appris jeudi auprès de la police. Il s'agissait d'une fausse alerte, les sacs ne contenant que des vêtements.
Vous avez été nombreux à nous avoir signalé, ce jeudi matin via notre bouton orange Alertez-nous, un périmètre de sécurité dans le quartier d'Outremeuse à Liège. "Le quartier est bouclé au pont d'Amercoeur. Que se passe-t-il?", demandait-on.
Deux sacs suspects ont en fait été découverts dans un bus qui se trouvait rue Louis Jamme, près du pont d'Amercoeur. La police de Liège a mis en place un périmètre de sécurité. Les maisons voisines ont été évacuées. Alors que les démineurs étaient en action dans le quartier d'Amercoeur, la police de Liège interpellait un suspect à bord d'un autre bus, rue de Herve à Grivegnée. Il s'agit de la personne qui a abandonné les deux sacs dans le premier bus.
Son attitude fut d'emblée jugée suspecte car il avait pris la fuite en courant lorsqu'on lui avait signalé qu'il oubliait ses sacs dans le premier bus. Le second bus dans lequel il se trouvait a été immobilisé rue de Herve. La police anti-banditisme a demandé au suspect de se déshabiller. Finalement, il a pu être interpellé.
Toutes ces opérations n'auront été provoquée que par une fausse alerte. En effet, les sacs ne contenaient finalement que des vêtements.
Les habitants de la rue de Herve retiendront, eux, ce matin animé du 20 avril. Un périmètre de sécurité avait été installé rue de Herve et les habitants avaient été invités à rester chez eux. "J'ai vu des militaires armes à la main entourer un bus, expliquait un témoin. Dans le bus, se trouvait un homme, la tête baissée. De plus, le bus n'est pas n'importe lequel: c'est celui qui assure la liaison Verviers-Liège et avec tout ce qui se passe à Verviers, cela nous a interpellés", nous indiquait un riverain au début de l'opération.
Une commerçante de la rue de Herve, contactée par nos soins, nous confirmait avoir été sommée par la police de fermer ses volets et de rester dans son établissement. Elle nous explique que "son mari, qui était au Delhaize au moment de l'alerte, a également reçu des consignes de la part de la police de rester à l'abri".
