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Des escrocs vous font croire qu'ils s'occupent des chevaux: mais un tout autre sort les attend…

Henri Claude Vercruysse est responsable d'un refuge pour chevaux à Fize-Fontaine, près de Huy. En quelques années, il a vu le nombre de chevaux doubler au sein de son association. "En 2011 on en avait 54, aujourd'hui, quatre ans après, je suis à 116", explique-t-il. De plus en plus d'éleveurs ne peuvent plus s'occuper de leurs animaux par manque de moyens.


"Dans le dos des gens, ils trafiquent, et ils vont abattre les chevaux"

Certaines personnes profitent de la situation difficile dans laquelle se trouvent les propriétaires de chevaux. Elles se font passer pour des ASBL afin de récupérer les bêtes. "Ils promettent aux gens qu'ils vont faire une retraite heureuse et tranquille à leurs chevaux. Mais dans le dos des gens, ils trafiquent, et ils vont abattre les chevaux", explique Henri Claude Vercruysse. "Tous ces animaux-là partent directement à l'abattoir", ajoute-t-il.

D'après lui, plusieurs dizaines de ce type d'ASBL existent chez nous. "Un jour j'ai assisté à un transport de chevaux. Le gars était tombé en panne la nuit. Le lendemain des camions venus de l'Est sont venus le dépanner. Et le camion était bourré de chevaux. Quand je dis bourré, il y en avait un qui était écrasé au fond du camion", explique Henri Claude Vercruysse.


"Un animal n'est pas un jouet"

C'est pour sensibiliser les enfants à ces problèmes que l'ASBL 'Les amis des chevaux et bovins du Marais' organise une journée portes ouvertes. "Un animal n'est pas un jouet que l'on jette lorsqu'on ne s'en sert plus. Il faut du respect, on ne joue pas avec les animaux, on les respecte, c'est tout", rappelle Henri Claude Vercruysse.

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