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Un Sérésien âgé de 30 ans a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Liège pour répondre d'une scène de violences conjugales. En état de récidive sur ce genre de faits, l'homme a accusé les policiers et les médecins d'avoir exagéré les faits dont il est accusé.
Le 25 mai 2015, un Sérésien se serait montré extrêmement violent envers sa compagne. Celle-ci avait déposé plainte et avait consulté un médecin qui avait confirmé ses blessures.
Traumatisme crânien, cheveux arrachés, hématomes
Le certificat médical attestait d'une commotion cérébrale, d'un traumatisme crânien, de cheveux arrachés, d'une tentative de strangulation et de multiples hématomes.
La faute d'une armoire?
Malgré ce constat d'un professionnel de la médecine et malgré le rapport des policiers, le prévenu conteste toujours les faits. Il affirme que sa compagne a été victime du renversement d'une armoire lors d'un déménagement et que le médecin ainsi que les policiers ont triché ou exagéré leurs rapports afin de l'impliquer dans une scène de violences conjugales.
Il affirme que sa compagne estune affabulatrice
Le prévenu est en état de récidive sur ce genre de fait et ne peut plus revendiquer aucune mesure de faveur. Il a aussi affirmé que sa compagne était une affabulatrice qui a menti pour l'enfoncer. Face à l'attitude du prévenu qui se trouve dans le déni total, le juge a décidé d'entendre la victime sous serment lors d'une prochaine audience.
Les débats reprendront le 2 mai.
