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Fléron: une bijoutière et ses filles jumelles agressées et ligotées chez elles par des voleurs cagoulés et armés

Une bijoutière et ses filles jumelles, âgées de 17 ans, ont été agressées mercredi soir à leur domicile de Fléron (Liège) par trois individus encagoulés et armés. Les trois hommes ont fait main basse sur une somme de près de 1.000 euros et des bijoux. L'un des auteurs a été interpellé et déféré au parquet de Liège jeudi matin.


Trois individus surgissent du fond du jardin

Mercredi vers 19h30, une des jumelles, qui nettoyait une poubelle à l'extérieur, a été surprise par trois individus surgissant du fond du jardin. Les trois hommes encagoulés et vêtus de sombre étaient également armés.

Par ses cris, l'adolescente a pu prévenir sa mère et sa sœur qu'un événement grave était en train de survenir.


La mère fait face aux voleurs

Une des jumelles a ainsi pu se réfugier dans une pièce sécurisée de la maison alors que la maman s'est présentée sur la terrasse. Les trois auteurs ont bâillonné leur première victime avant de rejoindre la commerçante qui a fait un malaise.

Pensant à une simulation, un des braqueurs a alors frappé l'habitante des lieux avant de la trainer dans le salon. Les malfrats ont ensuite menacé la bijoutière avec une arme. Une des deux victimes a finalement été emmenée à l'étage dans la pièce sécurisée afin de les aider à voler le contenu du coffre se trouvant dans cette pièce.


900 euros et des bijoux volés

Ils ont volé 900 euros et quelques bijoux dont la valeur demeure indéterminée. Les trois hommes ont ensuite quitté les lieux. La police, qui est rapidement arrivée sur place, est tombée nez-à-nez avec les suspects qui s'étaient cachés dans un bosquet. L'un d'eux, un Liégeois de 38 ans, n'a pu échapper aux forces de l'ordre. Ses deux complices ont par contre pris la fuite à bord d'un véhicule.


Une kalachnikov et un sac trouvés à proximité

Une kalachnikov et un sac ont par ailleurs été retrouvés à proximité de la propriété. Le trentenaire a admis son implication dans le home-invasion mais n'a reconnu qu'un rôle mineur, à savoir veiller sur les victimes. Il a expliqué aux enquêteurs qu'il n'avait pas vu de coffre et réservait au juge d'instruction d'autres explications. Le dossier a été mis à l'instruction avec demande de mandat d'arrêt.

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