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François se retrouve bloqué avec des dizaines de personnes dans un magasin Aldi près de Liège: "C'est angoissant!"

Une trentaine de clients ainsi que le personnel d'un magasin Aldi sont restés coincés dans le bâtiment commercial situé à Glain, près de Liège. Une alarme s'est déclenchée et toutes les portes se sont fermées, y compris les sorties de secours. La situation a duré près d'une heure, provoquant l'inquiétude de certains clients.

François venait de payer ses courses à 13h59 et allait se diriger vers la sortie de l'Aldi de Glain lorsqu'une alarme s'est déclenchée. "Les portes se sont fermées et les sorties de secours ne s'ouvrent même pas. Si le feu se déclarait, on s'amuserait bien...", ironise-t-il lorsque nous l'appelons par téléphone à 14h30. Autour de lui, certaines personnes commencent à s'inquiéter. "C'est franchement angoissant", décrit-il alors que l'alarme se fait toujours entendre après plus de trente minutes.

"Je suis bloqué avec une trentaine de clients, plus le personnel, nous attendons que le technicien arrive", nous dit François via notre bouton orange Alertez-nous. Notre témoin ne comprend pas pourquoi les sorties de secours sont bloquées et pourquoi la direction ne sait rien faire.

La situation s'est finalement débloquée vers 14h45. "Il y avait bien un moyen de couper l'alarme et d'ouvrir les portes, mais le personnel n'avait pas été formé pour cela", explique François. "Les magasiniers ont été super, mais c'est au niveau de la procédure d'urgence qu'il y a un problème", précise-t-il.


La direction refuse de parler, François ne va pas en rester là

Nous avons contacté la centrale liégeoise d'Aldi, mais celle-ci s'est refusée à tout commentaire. "Nous ne parlons pas avec la presse", nous a-t-on dit.

Notre témoin compte cependant bien envoyer une lettre à la direction pour faire part de ses remarques concernant la sécurité du magasin. "Et j'ai dit aux autres clients présents de le faire aussi. D'autant qu'Aldi est une grande enseigne qui a bien les moyens de faire un geste commercial après cet incident", juge François. "C'est vrai qu'au début c'était une situation cocasse, mais après plus d'une demie heure, j'ai bien vu que certaines personnes se sentaient vraiment mal", conclut-il.

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