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En mars dernier, le jeune Valentin Vermeesch, âgé de 18 ans, avait été torturé durant de nombreuses heures dans un appartement à Huy. Il avait ensuite été jeté vivant dans la Meuse. L'appartement dans lequel il a été violenté, situé dans la rue Oscar Lelarge, a été frappé par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi.
Notre journaliste présente sur place pour le RTLinfo 13H relaie les dernières informations concernant ce feu. "Au départ, il s'agissait d'un incendie assez limité, avec un important dégagement de fumée et des dégâts matériels uniquement. Sauf que, d'après les premiers éléments relevés par les experts qui sont descendus sur place, quatre foyers de feu et du produit accélérant auraient été retrouvés dans différents appartements de l'immeuble", précise Fanny Dehaye.
Aucune victime n'est à déplorer.
Lien ou coïncidence?
Cet incendie a-t-il un lien avec l'affaire de Valentin Vermeesch, ou s'agit-il d'une coïncidence? Il est encore trop tôt pour le dire. "Pour l'instant, la police n'a aucun élément objectif permettant de corréler à la fois cet incendie et le lieu où Valentin a été torturé, mais elle n'exclue pas cette piste", ajoute Fanny Dehaye.
Torturé puis jeté dans la Meuse, les mains liées dans le dos: il n'avait aucune chance
Plus aucun des cinq protagonistes des tortures de Valentin ne vit dans l'immeuble à appartement. Valentin, qui souffrait d'un léger retard mental, y a été la victime d'un groupe de jeunes qu'ils pensaient pourtant être ses amis. Après avoir été torturé, le jeune homme a été jeté dans la Meuse, les mains liées dans le dos. Un avis de recherche avait été lancé. Vingt jours plus tard, le 14 avril, son corps avait été repêché dans la Meuse.
En avril dernier, les cinq protagonistes des tortures faites à Valentin ont été incarcérées. Quatre en prison, et le mineur en Institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ).
Une reconstitution des faits a été organisée sur deux jours en juin, en présence des proches de la victime. Le premier jour a été consacré aux scènes de torture dans le studio de l'une des inculpées. Le second jour s'est concentré sur les moments qui ont précédé celui où Valentin a été jeté vivant dans la Meuse.
