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Jalhay: interdit d'utiliser du glyphosate, un ouvrier se sert d'un chalumeau pour désherber et provoque un incendie dans l'école

Une mésaventure un peu spéciale est arrivée à un ouvrier communal de Jalhay, en province de Liège. N'ayant plus le droit d'utiliser de produits à base de glyphosate, il a désherbé la cour de l’école au chalumeau. Le problème, c'est qu'il a ainsi déclenché un incendie. Rien de grave, il n'y a pas eu de blessés, mais l'incident aurait pu avoir de plus lourdes conséquences. Vincent Jamoulle et David Muller se sont rendus sur place et ont constaté les dégâts.

Un incendie s'est déclaré mardi après-midi au niveau de la cantine de l'école de Jalhay, à cause du désherbage de la cour à l’aide d’un chalumeau depuis que le glyphosate est interdit.


"Nos ouvriers ont quitté la cour sans se rendre compte de rien"

Le gaz coûte beaucoup plus cher, ça prend beaucoup plus de temps, mais les communes n’ont plus le choix, la chimie contre les mauvaises herbes, c’est du passé. Mardi après-midi, un bref passage du chalumeau près d’un chambranle en bois a suffi pour provoquer un incendie. Mais il ne s’est pas déclaré tout de suite, car le feu a commencé par couver doucement. "Nos ouvriers ont quitté la cour sans se rendre compte de rien, donc le feu s’est installé derrière, dans les cloisons où le bois est extrêmement sec. Je ne sais pas ce qu’il y avait derrière, est-ce qu’il y avait quelques herbes séchées qui ont brûlé également ?", a expliqué Marc Ancion, échevin des Travaux de Jalhay, au micro de Vincent Jamoulle pour le RTLinfo 13H.


Théo a sauvé l'école

Mais il y a tout de même trois points positifs. D’abord au niveau des dégâts, car ils sont très limités et la cantine de l’école primaire sera opérationnelle pour la rentrée. Ensuite, l’incident sans gravité est un rappel utile à la prudence pour tous ceux qui désherbent au chalumeau. Troisième point positif : le bâtiment aurait pu être complètement détruit si des enfants en stage juste à côté n’avaient pas donné l’alerte. "J’ai regardé, j’ai vu la fumée et j’ai vu que c’était du feu en bas. J’ai crié ‘Au feu !’", a commenté le petit Théo, 6,5 ans, peut-être un futur pompier.

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