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A Verviers, un jeune de 14 ans a contracté la tuberculose. Pour les parents de James, il n’y a pas de doute: c’est un camarade de classe qui l’aurait contaminé. Ce que réfute la direction de l’école.
A défaut d’être soignée, la tuberculose reste une maladie infectieuse mortelle, même en Belgique. A Herzele, en Flandre occidentale, une adolescente de 14 ans est décédée lundi. Une nouvelle qui a inquiété les parents de James. Ce jeune Verviétois se remet d’une semaine d’hospitalisation pour soigner une tuberculose. Une maladie qu’il aurait contractée, selon ses parents, sur les bancs de l’école, rapporte La Meuse Verviers.
Tout a débuté lors de la dernière semaine d’avril. L’Institut Saint-Michel de Verviers envoie une lettre à tous les parents d’élèves de la classe de James. Ce courrier signale qu'un des jeunes a contracté la tuberculose. Il n’est maintenant plus contagieux, mais par précaution un examen sera pratiqué sur tous ceux qui sont entrés en contact avec lui. Le test doit avoir lieu une semaine plus tard.
"D’après les médecins, il aurait contaminé James"
Les parents de James décident de ne pas attendre et emmènent directement leur fils aux urgences. Cela fait déjà une dizaine de jours qu’il a de la fièvre. Après une série de tests, le verdict tombe: le jeune a lui aussi la tuberculose. Il sera mis en quarantaine une semaine. Pour les parents de James, leur fils a contracté la maladie à l’école. "Son voisin de classe a été hospitalisé pendant un mois et demi pour tuberculose pulmonaire. D’après les médecins, il aurait contaminé James", assure sa maman, à nos confrères des journaux SudPresse.
De son côté, l’établissement scolaire dédramatise. L’Institut Saint-Michel dément être à l'origine des deux cas de tuberculose mais assure que ceux-ci ont été traités. "Nous avons effectivement eu deux cas de tuberculose, mais des examens ont été faits sur les élèves de cette classe et il n'y a plus de risque", annonce le directeur des 2e et 3e degrés dans les colonnes du quotidien.
14 jeunes porteurs d’une tuberculose dormante
Tous les élèves de la classe ont en effet passé un test de dépistage. Sur les vingt-deux autres jeunes, quatorze étaient porteurs d’une tuberculose dormante, qui a donc très peu de chance de se déclarer un jour.
Lors de son retour à l’école, James a lui subi quelques moqueries. "Dans la cour de récréation, on m’a traité de tuberculeux", raconte le garçon, traumatisé qui doit prendre un traitement assez lourd pendant six mois. Ses parents ont demandé une intervention financière de l’école, mais l’assurance ne couvre pas ce genre de cas. Du coup, ils n’excluent pas de faire appel à un avocat.
