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Le château de Chokier a été ravagé par les flammes ce matin: voici à quoi il ressemble désormais

L'incendie s'est déclaré vers 4 h du matin, dans une chambre à coucher. Selon les premiers éléments, ce serait une couverture chauffante qui serait à l'origine du sinistre. Vu la présence de boiseries dans cette bâtisse classée, l'incendie s'est très vite propagé à la toiture puis à la façade. Selon des photos reçues à la rédaction, des flammes impressionnantes étaient visibles depuis la nationale 90, en venant de Seraing.

Les flammes ont ravagé le château de Chokier, à Flémalle, en région liégeoise, ce lundi matin. D'après les nombreux témoignages que nous avons reçus via le bouton orange Alertez-nous, les pompiers ont lutté dès 3h30 du matin environ contre un gros incendie dans ce bâtiment imposant qui surplombe la Meuse. Selon nos informations, le feu a été maîtrisé vers 6h30. Selon les premiers éléments, la stabilité du bâtiment ne serait pas menacée, a indiqué lundi en fin de matinée le parquet de Liège.

Notre journaliste Vincent Jamoulle a pu pénétrer dans l'enceinte du château, et ses images sont éloquentes. L'aile de droite et la tour ont pu être préservées par les pompiers. Mais l'aile de gauche, complètement habitée par les deux châtelaines, et la toiture de l'aile centrale, ont été réduites en cendres :


 
 
 
 

Une des victimes en danger

La commune de Flémalle a mandaté un expert en bâtiment à la suite de l'incendie. Selon les premiers éléments, la stabilité du bâtiment ne serait pas menacée, a indiqué lundi en fin de matinée le parquet de Liège.

Vers 4h, un incendie s'est déclaré au sein du château de Chokier, dans une chambre à coucher. L'incendie est d'origine accidentelle et serait dû à une couverture chauffante.

Les deux personnes qui se trouvaient dans le château ont été intoxiquées par les fumées et transportées à l'hôpital. L'une d'elles a également été brûlée aux jambes. Il s'agit a priori des châtelaines mais cela reste sous réserve tant que la police n'a pas procédé à la vérification de leurs identités. Celles-ci se trouvent toujours à l'hôpital.

Selon la police de Flémalle, l'une d'elles est a priori tirée d'affaire tandis que les jours de la seconde victime, qui a également été brûlée aux jambes, sont toujours considérés en danger.

Parce que le château de Chokier surplombe la Meuse, la circulation des trains avait été stoppée entre Huy et Liège en raison du risque de chute de gravats sur les voies de chemin de fer. Le trafic a repris en milieu de matinée. "Contrairement à ce qui a pu se dire, les gravats ne sont pas tombés sur les rails de chemin de fer", a-t-on assuré à la police de Flémalle.

Lundi en fin de matinée, les pompiers et la citerne de la Protection civile intervenaient toujours sur place. L'incendie est maîtrisé mais les pompiers procèdent à l'extinction de différents petits foyers qui reprennent dans les boiseries. Ils assureront probablement une présence sur place toute la journée afin d'éviter toute reprise. Les deux chiens qui se trouvaient également sur place au moment de l'incendie ont été pris en charge par la SRPA.

Les pompiers ont eu du mal à amener de l'eau

L'accès au site a été très difficile pour les services de secours, car la maison est perchée à flanc de colline, et seul un chemin accidenté et très étroit y mène. Les pompiers ont du tirer des tuyaux sur des centaines de mètres pour faire arriver l'eau.

"Nous avons été appelés à 3h30, vers 3h40 les premiers moyens de pompier étaient arrivés. L'incendie était d'une grande ampleur. A notre arrivée, il concernait déjà l'ensemble de la toiture de l'aile gauche. On a donc rapidement demandé des moyens supplémentaires, une autopompe et un moyen aérien, on a déclenché ce qu'on appelle un plan rouge", a expliqué le capitaine Charbon à une équipe de RTL info sur place.

Les images RTL info:





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