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Le forcené de Wanze s'est rendu après des heures d'opérations des Unités Spéciales: il s'était endormi...

Peu après 17h mercredi soir, un homme a tiré sur un chien, potentiellement le sien. Il s’est ensuite retranché à l’intérieur de sa maison. La police a négocié pendant de longues heures, avant que l'homme ne s'endorme dans son grenier.

L'homme armé qui s'était retranché dans une habitation à Wanze (région hutoise), mercredi en fin d'après-midi, a été arrêté au terme d'une opération policière qui aura duré plusieurs heures.

Mais que s'est-il finalement passé ? Peu après 17h mercredi soir, un homme a tiré sur un chien, visiblement le sien. Il s’est ensuite retranché à l’intérieur de sa maison. Celle-ci est divisée en plusieurs appartements. "Au rez-de-chaussée, il y a un bureau d’assurance avec deux employés qui se sont barricadés dans le bureau en coinçant la porte qui communique avec la partie privative du forcené", explique Philippe Dulieu, procureur du roi de Liège, au micro de RTLINFO.


Des voisins dans l'immeuble

Après le coup de feu, la police est intervenue et a placé un périmètre de sécurité. Par crainte de représailles de ce voisin turbulent, les autres habitants de la maison du forcené sont restés retranchés chez eux. "Après avoir étudié la situation, après s’être rendu compte cinq adultes et deux enfants se trouvaient dans l’habitation, dont certains étaient conscients de la situation et étaient choqués, ils ont tenté de négocier avec l’individu, qui n’a jamais répondu."

La DSU – Division des Unités Spéciales de la police fédérale - est arrivée avec une vingtaine d’hommes. Parmi eux, des snipers et un négociateur.

Vers 23h30, plus de 6 heures après le coup de feu et après de longues heures de tentatives de prise de contact, la maison est investie par les policiers d’élite. Ils retrouvent le forcené endormi au grenier… Il se rend sans opposer la moindre résistance. "Il a été appréhendé et privé de liberté."


"Je suis triste de ne pas avoir su éviter ça"

Il semble que l’homme était sous l’emprise de la boisson et très déprimé suite à une rupture amoureuse et des problèmes d’argents. Jean-François Haling, ami du forcené, témoigne au micro de RTLINFO: "Il y a 2-3 jours, je l’ai rencontré au Night and Day de Wanze. Il m’a dit qu’il n’allait vraiment pas bien, qu’il avait été agressé. Voyant cela, j’ai décidé de passer chez lui pour discuter. Il m’a expliqué qu’il avait des côtes cassées, qu’on lui avait cassé ses ordinateurs. On lui avait volé 8.000 euros. Il devait se cacher parce qu’il était menacé. Il a déposé plainte à la police, qui lui a dit qu’elle ne savait rien faire. Il était renfermé, il avait peur. Personne n’a bougé. Son chien n'allait pas bien non plus, il a une tumeur au cerveau. Il m’a dit : "Je lui mets une balle, puis je me mets une balle" (...) Il est complètement déstabilisé, il est au bout du rouleau. Personne ne l’écoute (...) C’est un monsieur vraiment très doux, ce n’est pas son style. Je suis étonné et un peu triste de ne pas avoir su éviter ça."


 
 
 
 

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