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Rassemblement ce matin au centre-ville de Liège. Des professeurs et des étudiants de la faculté de médecine vétérinaire de l’Ulg étaient présents. Les étudiants s’estiment trop nombreux et demandent d’urgence que leur nombre soit limité, faute de quoi le marché du travail risque d’être totalement saturé pour eux.
Ils sont 900. Pourtant, ils ne devraient être que 250. "Nous sommes les vété – Nous sommes les vété. Et nous sommes enragés – Et nous sommes enragés", clament les étudiants.
Elèves et professeurs dénoncent la surpopulation
Avec leurs professeurs, les étudiants de médecine vétérinaire dénoncent la surpopulation. Ils sont trop nombreux et cela met en péril la qualité de leur formation. "On se retrouve à dix sur un chien à devoir faire un examen général. Pour les animaux, plus il y a de personnes, plus ils sont stressés. Donc on fait mal nos examens et on apprend mal", relève un élève. "Quand on va en consultation, à dix devant un animal ou devant un propriétaire, on ne passe pas pour des étudiants sérieux, ce n’est vraiment pas possible", souligne une autre étudiante.
"Quatre à cinq fois plus de vétérinaires que le marché local n’en nécessite"
Pour devenir vétérinaire, il faut réussir ses trois premières années dans les facultés de Liège, Bruxelles, Louvain-la-Neuve ou Namur. Ensuite, tous les étudiants sont regroupés à Liège pour les trois années de masters. "Nous délivrons depuis quelques années déjà, plus de 250 diplômes de médecins vétérinaires chaque année", précise Marc Balligand, le président du développement des sciences cliniques de l’ULG. "Pour des besoins de la communauté francophone de notre cher pays la Belgique pour des besoins qui se situent aux alentours de 50 à 60 unités. Donc nous diplômons quatre à cinq fois plus de vétérinaires que notre marché local n’en nécessite."
Ils demandent un nombre limité d'étudiants à Liège
Les profs aussi tirent la sonnette d’alarme. Impossible de donner correctement leur formation. Ce matin, ils ont offert à leurs étudiants les questions d’examens et le diplôme. "Nous demandons simplement que soient accueillis à Liège le nombre d’étudiants pour lesquels la faculté a été construite, c’est-à-dire 250."
Les Liégeois veulent un nombre limité d’étudiants. Ils demandent aux recteurs des universités de s’organiser pour mettre en place un système efficace.
