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Les gelées nocturnes sont une catastrophe pour les vignes chez nous aussi: "Quand j’ai vu les -9 degrés, j’étais presque en pleurs"

Même si le temps devient plus doux ce week-end, les gelées nocturnes étaient toujours d’actualité dans certaines régions du pays cette semaine et elles font des ravages dans les cultures. On vous a déjà parlé des producteurs de fruits, c’est aussi vrai pour les viticulteurs. Illustration à Oupeye avec Mathieu Langer et Marc Evrard.

Au matin du 21 avril dernier, Alec découvre qu’une partie de son coteau est complètement gelée. Les températures de la nuit ont plongé bien en-dessous des zéro degré, jusqu’a -9 par endroits. "C’est exceptionnel, je vous avoue que quand j’ai vu les -9 degrés, j’étais presque en pleurs", confie Alec Bol, administrateur délégué pour "Vin de Liège".


"C’est toute la récolte qui est mise en péril"

Résultat : ses bourgeons se sont asséchés. "Ca craque comme si c’était du papier. Ce sont les bourgeons primaires qui avaient des fruits. Donc les bourgeons qui vont se redévelopper par la suite ne vont pas porter de fruits", explique-t-il. "C’est un peu une catastrophe puisque c’est toute la récolte qui est mise en péril."


15% de perte

C’est surtout le bas de cette parcelle de 2 hectares qui est concernée. La perte est estimée à 15% de la production totale. Un peu plus haut heureusement, quelques mètres d’altitude suffisent pour retrouver des bourgeons verdoyants.

Des bougies allumées la nuit

Pour calibrer les températures au sol, Alec allume plusieurs centaines de bougies. Une méthode efficace pour protéger ses pieds de vignes. Si on en met beaucoup à l’hectare, on aura une protection beaucoup plus importante. Avec le retour des beaux jours, ces bougies ne seront plus qu’un lointain souvenir. Allumées toute la nuit, elles ont offert un spectacle qui présagera peut-être un cru exceptionnel.

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