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Un quadragénaire liégeois a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Liège pour répondre d'une scène de coups dans le cadre de violences conjugales. Mais le prévenu a réclamé son acquittement car il affirme qu'il n'a pas eu d'autre solution que de frapper sa compagne pour éviter une issue fatale.
Le prévenu, un militaire, se trouvait au volant de sa voiture lorsqu'il a été impliqué dans une scène de violences conjugales. Sa compagne, dans une crise d'hystérie qu'elle a reconnue, avait voulu retirer les clés du contact du véhicule alors que la voiture circulait sur l'autoroute.
Les versions des deux protagonistes divergent légèrement sur les circonstances de la scène. La dame prétend que son compagnon s'est arrêté à plusieurs reprises durant le trajet afin de la faire sortir de sa voiture. Comme elle avait refusé et qu'elle menaçait de prendre les clés, il l'aurait volontairement frappé de plusieurs coups de poings.
Le prévenu a donné une autre version des faits. Il a affirmé que sa compagne était devenue incontrôlable et qu'elle avait tenté de causer un accident en retirant les clés de la voiture qui circulait sur l'autoroute. Pour faire face à l'hystérie de sa compagne et éviter un accident qui aurait eu des conséquences mortelles pour le couple, il affirme qu'il avait été obligé de la repousser de manière violente.
Alors que le parquet a requis une peine de 6 mois de prison, la défense a réclamé l'acquittement. Me Renaud Molders a soutenu que son client s'était retrouvé dans un état de nécessité pour faire face à un danger imminent en raison du comportement extrême de sa compagne.
Le jugement interviendra le 14 septembre.
