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Liège: Willy Demeyer réélu sans même avoir besoin d'un vote?

Les candidatures à la présidence de la Fédération liégeoise du Parti Socialiste peuvent être rentrées à partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 10 juin. Mais un seul candidat devrait se présenter, malgré un PS liégeois traditionnellement divisé. Frédéric Moray a décrypté ce matin sur Bel RTL pourquoi cette année, à Liège, on prend les mêmes et on recommence…

Willy Demeyer sera sans doute le seul candidat à sa succession. Le bourgmestre de Liège a déjà reçu le soutien de deux autres ténors du parti: Stéphane Moreau, bourgmestre d’Ans, et Alain Mathot, le bourgmestre de Seraing. "Il faut voir ce que Willy souhaitera, mais la volonté est clairement de pouvoir continuer" avec lui à la tête de la fédération, a expliqué Alain Mathot.


Frédéric Daerden se présenterait bien contre Demeyer...

Face à lui, deux autres candidats étaient pourtant pressentis: Jean-Pascal Labille et Frédéric Daerden. L’ancien ministre et président de la mutualité Solidaris ne peut cependant pas compter sur le soutien de suffisamment de militants. Le bourgmestre de Herstal, lui, serait un candidat légitime puisqu’il était jusqu’à présent vice-président de la fédération. Mais il risque de ne pas avoir non plus suffisamment de voix. Ce qui ne l’empêche pas, hors coulisses, de mettre la pression: "Il faut une relance de la dynamique au sein de la fédération. Je crois que c’est un élément fondamental et je suis disponible et je souhaite contribuer de manière constructive et positive à cette dynamique militante, dynamique aussi de développement de Liège."


... mais le PS n'a pas besoin d'une guerre des clans en ce moment

Ces 15 prochains jours, tout devrait en réalité se jouer en coulisse. Jean-Pascal Labille et Frédéric Daerden devraient en effet négocier leur non-participation pure et simple à cette élection. La raison? Une consigne venue d’en haut. La Fédération nationale du parti a rappelé l’importance de ne pas faire de vagues en ces temps difficiles. Le PS est en difficulté dans les sondages au niveau national comme régional, ce n’est donc pas le moment de relancer une guerre des clans au sein du PS liégeois. Des clans condamnés à s’entendre encore quelques années... "On ne peut pas parler de fédérations divisée. Elle vit avec ses personnalités", nuance d’ailleurs Frédéric Daerden.


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