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Meurtre de Louise: la libération conditionnelle dont avait bénéficié Patrick Vanderlinden révoquée

Patrick Vanderlinden, inculpé du meurtre de l'étudiante française de la faculté vétérinaire de Liège, Louise L., a comparu mardi devant le tribunal de l'application des peines de Saint-Hubert. Le jugement relatif à la révocation de sa libération sera prononcé le vendredi 27 octobre prochain. Lors de sa comparution, il s'est dit conscient de sa responsabilité et de l'extrême gravité des nouveaux faits qu'il a commis.

Louise L., une Française originaire du Mans, avait été découverte morte le lundi 11 octobre dans le kot qu'elle occupait à Liège. Cette étudiante de la faculté vétérinaire de Liège avait été étranglée et tuée d'un coup de couteau. Son voisin Patrick Vanderlinden (54 ans) avait avoué les faits. Connu de la justice, il avait déjà été condamné à deux reprises pour des faits de mœurs.Depuis sa mise à disposition du tribunal de l'application des peines en 2015, Patrick Vanderlinden avait l'obligation de respecter différentes conditions, parmi lesquelles celle de respecter la loi pénale.

"Il n'y a aucune ambiguïté sur son sort. Le fait d'avoir commis de nouveaux actes qu'il juge lui-même impardonnables entraîne la révocation de toute mesure de libération. C'est une étape logique. Le tribunal confirmera le non-respect des conditions et révoquera toute possibilité de nouvelle libération", a confirmé Me François Dessy. L'avocat a par ailleurs indiqué que l'accès au dossier du TAP lui permet de franchir un pas de plus dans la compréhension de la personnalité de son client et de son passé judiciaire. "Il dit être abattu pour la victime et le mal qu'il a fait. Il est conscient de son entière responsabilité et de l'extrême gravité des faits", a indiqué Me Dessy. Le jugement du tribunal de l'application des peines de Saint-Hubert sera prononcé le 27 octobre.

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