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Passagers d'un bus pris en otages, décapitation, voici les pistes évoquées ce matin concernant les intentions des djihadistes

Détourner un bus, et prendre les passagers en otage. Etait-ce l'une intention des djihadistes? Les djihadistes avaient récolté des vêtements policiers. Ces faux uniformes intriguent les enquêteurs. Les terroristes auraient peut-être pu les utiliser pour détourner un bus. "Peut-être" parce que l'information n'est pas confirmée officiellement. Les forces de l'ordre ont également mis la main sur 4 kalachnikovs, des armes de poing et des explosifs. Du côté de la presse flamande, d’autres pistes sont évoquées quant aux intentions des djihadistes sur le sol belge. Le journal ‘Het Laatste Nieuws’ parle de l’attaque du siège de la police fédérale. Les terroristes auraient également projeté l’enlèvement d’une personne connue afin de diffuser sa décapitation par le biais d’une vidéo. Le quotidien flamand ‘De Standaard’ parle lui de l’attaque globale de commissariats de police.


Reynders et le parquet fédéral tempèrent

Sur la chaine française iTélé ce matin, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a soutenu que la menace d'attentat "portait sur les forces de police". Le parquet fédéral lors de sa conférence de presse en a fait de même. Selon les éléments de l’enquête, la seule certitude est que les terroristes arrêtés prévoyaient de tuer des policiers sur la voie publique ainsi que dans des commissariats, et pas forcément ou uniquement à Verviers.


Les Tec n'ont reçu aucune information au sujet d'attaques visant des bus

Ni le ministère de l'Intérieur ni les forces de police locales n'ont fait part au groupe TEC d'un projet terroriste visant à détourner un bus, rapporte vendredi Philippe Sacré, le porte-parole de la société de transport en commun. "Aucune demande ne nous a été faite afin de mettre en place un dispositif particulier", poursuit-il. Vendredi matin, le TEC Liège-Verviers a annoncé avoir augmenté la présence de contrôleurs et être en contact rapproché avec la police. Pour le reste, aucun dispositif particulier n'a été mis en place à la suite de la vaste opération anti-terroriste menée jeudi soir en différents endroits du pays. "Il existe des dispositifs permanents (plan SécuriTEC) d'ordre technique, de ressources humaines (par la présence des contrôleurs/accompagnateurs) et des procédures précises pour les contacts entre les forces de l'ordre locales et fédérales et le Tec. Les conducteurs sont également de par leur mission quotidienne habitués à une certaine vigilance", souligne toutefois Philippe Sacré.


Deux djihadistes tués dans les opérations

Rappelons ce qui s'est passé hier, juste avant 18h, en plein cœur de la ville. La police entame une perquisition rue de la Colline. Trois occupants accueillent les agents à l'arme de guerre et des armes de poing. La police réplique. Les témoins sur place parlent de plusieurs dizaines de coups de feu entendus. Deux des trois djihadistes qui revenaient de Syrie sont tués.

Le 3e, blessé, est arrêté. Les policiers s'en sortent indemnes. Trois heures plus tard, seconde perquisition menée dans la ville. Une centaine de mètres plus loin, rue du Palais. L'opération dure une heure. La police scientifique et les services de déminages sont descendus sur place, jusque minuit trente environ.

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