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Cuisiner pendant un mois avec uniquement des produits locaux, c'est le défi que l'agence de développement local de Braives a lancé aux restaurateurs de la commune. L'objectif est de montrer qu'il est possible de favoriser le circuit court, y compris chez les professionnels. Benjamin Brone et Anne Lutgen ont rencontré un producteur et des restaurateurs impliqués dans ce projet pour le RTL info 13 heures.
Tout commence dans un champ de légumes, en Hesbaye, une région connue pour son très riche terroir... Un jeune maraicher, qui a débuté son activité il y a deux ans à peine, cultive sur cette parcelle des légumes bio sans la moindre machine agricole.
Le restaurateur venu lui rendre visite aujourd'hui habite à moins de trois kilomètres, et pourtant, ils n'ont jamais travaillé ensemble auparavant. Cette rencontre est donc des plus concluantes...
"Le restaurateur peut voir comment je travaille. Il voit la fraicheur des produits, la qualité des produits, donc bien sûr que c'est important", explique Thomas Bastas, maraicher bio.
Nathalie Bouvy, agent de développement local, se réjouit de voir naître cette collaboration. "Le but ici, c'était quand même de les mettre en relation avec le producteur et leur montrer que c'est possible de proposer un menu ou un plat local avec des produits locaux et de saison"
Des clients conquis
Au restaurant, le menu mettant en valeur les légumes de Thomas sont présentés aux premiers clients. Et le défi locavore devient un argument commercial. "C'est un amoureux des légumes, il peut vous en parler avec passion", explique la restauratrice qui prend la commande.
En cuisine, le succès se confirme avec la préparation de la biche aux légumes locaux. La clientèle est conquise par le concept qui garantit la traçabilité des produits.
"On fait vivre les gens de notre région. Et ici, en Hesbaye, en général, on a toujours de très bons produits", commente un client, ravi de l'expérience gustative.
Redécouvrir les saveurs en privilégiant le circuit court, c'est aussi contribuer à relocaliser l'économie. Cette démarche positive permet de réduire le transport, mais aussi d'assurer, en limitant les intermédiaires, une juste rémunération pour les producteurs
