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Certains élèves de l'enseignement secondaire font leur rentrée ce vendredi. C'est notamment le cas des élèves de première secondaire de l'école Saint-Laurent à Liège où les jeunes apprennent, entre autres, l'électromécanique et la soudure.
Attentifs et prêts à rencontrer leur nouveau professeur, ces élèves sont déjà impatients d’apprendre. Mais pourquoi faire le choix de la filière technique ?
"J’aime bien les voitures, les réparer", explique Kirim.
"Depuis tout petit, j’ai toujours voulu créer des choses. Je faisais souvent des bricolages", raconte Dany.
Au fil des cours, la construction, la mécanique d’usinage ou l’électricité, les frais scolaires sont parfois parfois plus importants dans l’enseignement général.
"À partir de troisième année, on demande d’acheter un coffre à outils, avec l’outillage, les pinces et les tournevis", indique Vincent Carlier, professeur d’électricité. "C’est un montant de plus de 50, 60 euros", précise-t-il.
Le coût du matériel ne doit pas être un obstacle pour les élèves
Mais en première année, le choix de carrière n’est pas définitif. Le matériel est donc réduit. "La salopette et les chaussures, c’est 25 euros. Nous avons quand même, parfois, un public un peu moins favorisé, donc surtout que ce ne soit pas un obstacle", déclare Anne Neuzy, directrice de l’institut Saint-Laurent de Liège.
L'investissement est rentable car au bout de cette formation, le CESS et le certificat de qualification en poche, l’élève a de grandes chances de trouver un emploi. "Mai, juin, nous recevons régulièrement des mails, voire même des visites de chefs d’entreprise qui essaient de compléter leur staff technique parce qu’ils ont de grandes difficultés à assurer toutes leur commande", constate Jean-Marie Boden, chef d’atelier électro-technique.
Une motivation supplémentaire pour ces ouvriers de demain, prêts à gravir les étapes et décrocher le travail de leur rêve.
