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Soldes: plusieurs centaines de shoppeuses font la file d'attente à la Médiacité de Liège

La chasse aux bonnes affaires commence aujourd'hui. Les soldes d'été démarrent officiellement ce 1er juillet. Comme chaque année, au fil du mois les réductions vont aller crescendo. Notre journaliste Frédéric Matriche était ce matin dans le complexe commercial de la Médiacité à Liège où il a pu constaté que malgré les températures caniculaires, l'enthousiasme des clientes n'était pas refroidi.

Avant l'ouverture de la plupart des enseignes, la file était déjà longue ce matin devant l'enseigne Primarck, située dans le complexe de la Médiacité à Liège. Une centaine de "shoppeuses" étaient dans les starting blocks, déterminées à faire de bonnes affaires, comme l'a confié une Liégeoise au micro de notre journaliste: "Nous voulions être sûres de ne pas rater les soldes. On va s'acheter de beaux bikinis et des shorts et puis on va rentrer pour éviter le monde et les grosses chaleurs", confie-t-elle.  Dès le volet relevé, certaines clientes se sont même mises à courir dans le magasin. Des gardiens de la sécurité étaient abilités à gérer le flux des clientes, et la file d'attente et ce, afin que les clients puissent circuler et faire leurs achats sans être trop bousculée dans le magasin. Pour certaines, l'attente a été longue. Au détour d'un rayon, une cliente confie à notre journaliste: "Quand je vois les autres qui attendent encore dehors, je me dis que j'ai eu de la chance. Je n'ai attendu qu'une demi-heure". 

L'optimisme était également du côté des vendeuses, l'une explique à Fred Matriche, l'importance que cette journée représente pour la boutique. "Les soldes, c'est très important, c'est LA période de l'année pour nous". En effet, "les soldes restent nécessaires", avait dévoilé l'UCM, l'Union des classes moyennes, dans un communiqué publié début de cette semaine. Elles permettent aux commerçants de liquider les stocks et de reconstituer des liquidités. Seulement 5,8 % des commerçants sont favorables à leur suppression et 17% n'y voient plus aucune plus-value.

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