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Thierry Papy, habitant de Petit-Rechain (Verviers) a transformé sa passion du cinéma en activité professionnelle. Il y a 4 ans, il a perdu son travail et a décidé de revendre petit à petit sa collection sur le 7e art. Aujourd’hui, c’est devenu un business, comme le montre le reportage diffusé dans le RTLINFO 13h.
Le propre du collectionneur est de compter sur l’avenir pour donner de la valeur au passé. Thierry Papy a, par exemple, vendu une boîte de jeu Goldorak à 200 euros, alors qu’il l’avait payée 20 euros dans les années 80. Mais Thierry est un nostalgique, avant d’être un commerçant. En témoigne sa cave, où on retrouve des milliers d’affiches de film. "Quand j’allais voir un film, je prenais généralement l’affiche, explique le collectionneur et vendeur à nos journalistes RTLINFO Julien Modave et David Muller. A l’époque, c’était 50 francs, je crois."
L’équivalent d’un euro, qui se transforme en 1.000 euros aujourd’hui pour certaines pièces rares. Le plus rentable, ce sont surtout les figurines Star Wars. Les récentes rééditions ont déjà la cote, mais les plus anciennes valent une fortune, plusieurs milliers d’euros qui mettent un peu mal à l’aise. "Celles-là valent beaucoup d’argent, c’est pour cela que je ne les expose pas", explique Thierry à notre équipe.
Sans emploi du jour au lendemain
Il faut dire qu’il n’a pas décidé de vendre ses collections de gaieté de cœur au début. "J’ai perdu mon emploi pour une délocalisation à l’étranger. Je me suis retrouvé du jour au lendemain à devoir repartir de zéro. Puis j’ai eu cette idée du souvenir. Je me suis dit qu’il n’y avait pas que moi qui aimais cette nostalgie du passé."
Aujourd’hui, avec son site internet et ses acheteurs venus du monde entier, il a créé son propre travail et retrouvé un salaire équivalent.
