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Trois Liégeois arrêtés à Paris dans une voiture volée avec des traces de matière explosive: un dossier de suspicion d’infraction terroriste a été ouvert

Trois Liégeois ont été interpellés à Paris. Des résidus de matière explosive ont été découverts sur un gant retrouvé dans leur voiture, volée. Un dossier a également été ouvert au parquet de Liège pour suspicion d'infraction terroriste. Benjamin Samyn et Emmanuel Tallarico ont interrogé le premier substitut du procureur du roi de Liège pour le RTL INFO 13H.

La brigade anti-criminalité du 16e arrondissement de Paris a repéré le manège suspect d’un véhicule. Celui-ci a fait plusieurs fois le tour de la place du Trocadéro et de la place du 11 novembre. La voiture est arrêtée. A l’intérieur, trois Liégeois. Aucun n’a de papiers d’identité et la voiture est volée. Les trois suspects sont interpellés. "On a retrouvé, dans la boîte à gants, un gant qui recelait des traces d’explosifs. Il y avait aussi du cannabis qui était présent dans la voiture, et un sac de bijoux volés. Tout ça a fait prendre conscience à la police française, qui était urgent d’aller au-delà des auditions et de faire des investigations complémentaires, raison pour laquelle deux de ces trois personnes ont été mises en détention préventive", explique Catherine Collignon, premier substitut du procureur du roi de Liège.

Informé de ces arrestations, le parquet de Liège a ouvert un dossier. Des perquisitions ont été menées au domicile des trois suspects. L’analyse du GSM est en cours. "D’un côté, la France a ouvert ce dossier pour recel, et les personnes ont été mise en détention préventives parce qu’elles circulaient à bord d’un véhicule volé. Nous avons, parallèlement à ça, ouvert un dossier de suspicion d’infraction terroriste afin d’infirmer ou de confirmer la présence d’éléments qui pourraient nous interpeller", ajoute Catherine Collignon.

Les trois suspects, âgés de 27, 18 et 17 ans, sont connus de la justice belge, notamment pour des faits de vol avec violence. Selon un média français, des SMS appelant au djihad auraient été retrouvés dans le téléphone d’un des trois hommes. Cet élément n’est pas confirmé par le parquet de Liège.

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