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Une école de Liège interdit TOTALEMENT les GSM pour "préserver le lien social": "Ils communiquaient par smartphone interposé!"

A l’école secondaire Saint-Benoit-Saint-Servais à Liège, c’est l’interdiction de GSM qui agite les élèves. Face aux abus fréquents l’école a tout simplement décidé de bannir les smartphones. On ne peut même plus les emporter dans son sac.

A la récré, interdiction de sortir son smartphone. Depuis la rentrée, pour les 1.600 élèves de l’école secondaire de Saint-Benoit Saint-Servais, la consigne est claire.


"Il n'y a pas eu de gros scandale"

"C’est sûr, pendant la récré, j’envoie des messages, ça arrive à tout le monde. Il y a peut-être une certaine dérive avec des vidéos ou des photos prises de certaines personnes qui ne le savent pas. Mais je pense que des gros scandales, des grosses affaires, il n’y en a pas vraiment eu", explique une élève.

Les élèves peuvent consulter leur portable qu’après les cours et sur le temps de midi. La direction vise à préserver le lien social avec un objectif : vive le moment présent.


"Ils communiquent entre-eux… Par gsm interposé !"

"On a remarqué, dans la cours de récréation par exemple, que des élèves communiquaient entre-eux… Par gsm interposé !", explique Michel Rousseau, directeur général de l’école Saint Benoit Saint Servais. "C’est pas logique ! On remarquait que des élèves communiquaient avec des élèves d’autres écoles alors qu’ils ont leurs condisciples dans la cours".

La mesure est inscrite dans le règlement d’ordre intérieur et fait débat, même si les élèves l’ont accepté. "C’est pas tellement gênant, on en a pas vraiment besoin à l’école", se dit Hugo, élève de 6eme. "Ca peut être dérangeant quand on a une heure d’étude, pour écouter de la musique, pour faire une recherche, quand on doit s’organiser pour le temps de midi."


"Ca m'a coûté deux heures de retenue!"

De sanctions sont prévues : une retenue après deux avertissements. Un autre Hugo l’a vécu à ses dépens. "Je l’ai utilisé et ça m’a coûté deux heures de retenue ! C’est un peu dommage, mais maintenant, j’ai compris que la règle était là."

En cas d’urgence, les parents des élèves peuvent les avertir via le secrétariat de l’école. Une première évaluation sera faite avec les délégués de classe dans les prochaines semaines

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