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Une semaine après la fusillade, la vie reprend son cours à Verviers

La fusillade de Verviers n'a pas eu de conséquences sur la vie économique de la ville. Une semaine après le drame, le dynamisme entrepreneurial se poursuit dans cette commune qui en a bien besoin.

La ville de Verviers était abasourdie jeudi passé suite aux perquisitions qui ont eu lieu dans des milieux djihadistes pour déjouer un attentat qui visait les forces de l'ordre. Une semaine après l'assaut des forces de l'ordre, la vie quotidienne reprend son cours à Verviers. La ville a craint que son image souffre de la fusillade, notamment sur le plan économique. D'après une boulangère du centre-ville, ce n'est pas le cas. "C’est vrai que ça été le sujet de conversation pendant plusieurs jours, mais je n’ai pas vu de différences de la part des clients."


"Il ne faut pas tomber dans une dynamique négative et morose"

Pour une vendeuse dans un magasin de vêtements verviétois, ce drame ne va pas freiner le nouveau dynamisme entrepreunarial que connait la ville. "Je pense justement que Verviers est en train, tout doucement, de remonter et que tous les projets qui sont en cours vont dans le bon sens."

Parmi ces projets, il y a la galerie commerciale de 29.000 m² "Au fil de l’eau". Elle devrait accueillir entre 70 et 90 enseignes. La construction commencera au printemps. D’après son promoteur, Eric Zuiderhoff, "ce qui s’est passé n’est pas bon, on ne peut pas le contester. Mais il ne faut pas tomber dans une dynamique négative et morose. Verviers conserve un potentiel important."


Il n'y a pas assez de commerces pour le nombre d'habitants

Redonner un élan et retrouver une attractivité, voilà les objectifs que se sont fixés les autorités. Même si certaines vitrines restent vides, pour les 56.000 habitants, le tissu économique regorge encore d’un potentiel intéressant. "La ville de Verviers n’offre pas suffisamment de commerces par rapport à la taille de sa population donc il y a de gros projets qui sont prévus", explique Benoit Pitance, échevin du développement économique et territorial. "Evidemment, les événements de la semaine dernière ne changent en rien que ces projets vont se faire. Ils sont basés sur des chiffres et des indicateurs et pas sur de l’émotion."

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