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Verviers met sur pied une cellule de prévention du radicalisme: plusieurs postes sont encore à pourvoir

Verviers a été pointé du doigt pour abriter des cellules liées à la mouvance islamique. Aujourd'hui, pour tenter d'enrayer le phénomène de la radicalisation des jeunes, la ville met en place une cellule spéciale de prévention. Le recrutement des membres de l'équipe sont en cours.

Les mandats d'arrêt de deux personnes inculpées dans le dossier de la cellule terroriste verviétoise ont été confirmés hier par la chambre des mises en accusation de Bruxelles.


Mieux comprendre ce phénomène et tenter de l'enrayer

Dans le même temps, la ville de Verviers lance une cellule de prévention du radicalisme. L'objectif est de mieux comprendre ce phénomène de la radicalisation des jeunes et donc de tenter d'enrayer ce phénomène.

 
Verviers cherche recrute des fonctionnaires pour la cellule

La ville recherche encore les membres de cette nouvelle cellule. Roxanne Baguette, fonctionnaire de prévention à la ville de Verviers, présente les profils. 

"Au-delà de la référente radicalisme, qui est psychologue de formation, nous cherchons à engager un psychologue qui sera plus spécifiquement chargé du suivi des familles et éventuellement des jeunes. Nous recrutons aussi un intervenant de terrain, un assistant social ou un éducateur pour faire vraiment du travail de contact, du travail de rue. Il nous faut des personnes idéalement avec une certaine expérience ou sensibilité dans les domaines de l’interculturalité et de la multiculturalité."

 
Deux missions pour la cellule de prévention

La cellule aura deux missions. Une première sera d’informer les acteurs de terrain, les écoles, les asbl et autres lieux de cultes sur la manière d’identifier une personne en voie de radicalisation, notamment via des formations. "On compte sur l’entourage mais aussi sur la formation des intervenants", explique Roxane Baguette, fonctionnaire de prévention à la ville de Verviers. "On va les doter d’outils spécifiques qui leur permettront d’être un peu plus affutés."

La seconde mission : être un relai. "Ils vont analyser la demande, objectiver l’information pour ensuite proposer soit un suivi, soit un relais en fonction de ce qui sera nécessaire", précise Roxane Baguette.

La cellule pourra signaler tout comportement jugé trop radical au service de police ou au parquet. 

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