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"Je ne suis pas bourré, j'évite les trous": Jean-Jacques et sa femme racontent leur slalom quotidien sur la N4

Pas facile d'emprunter la Nationale 4 tous les jours: celle-ci est parsemée de nids-de-poule, parfois dangereux. Un couple de Sainlez, dans la province du Luxembourg pousse un coup de gueule, avec humour. Benjamin Brone et Anne Lutgen l'ont rencontré pour le RTLINFO 13H.

Par endroits, la Nationale 4, l’axe qui relie Bruxelles à Luxembourg, en passant notamment par Namur, est criblée de trous. A un point tel qu’un couple de Sainlez, dans la province du Luxembourg, a décidé de mener une campagne de sensibilisation, en tournant en dérision le mauvais état de la chaussée. "Je ne suis pas bourré, j’évite les trous sur la nationale 4": voilà l’autocollant bien visible que Jean-Jacques a apposé sur sa camionnette.


Un véritable slalom entre les pièges du macadam

Le message fait inévitablement sourire ceux qui doublent le véhicule. Pour cet automobiliste, emprunter la nationale c’est d’abord éviter les nids-de-poule: un vrai slalom entre les pièges du macadam. "Je regarde toujours avant de me rabattre si aucun véhicule ne vient à ma droite, sinon je me rabats et je le laisse passer. Donc voilà, je suis obligé de passer là-dedans", explique-t-il à notre journaliste Benjamin Brone.


Ils distribuent ces autocollants dans le quartier

Le couple de pensionnés ne manque ni d’humour ni de caractère. Béatrice et Jean-Jacques ont donc décidé de réagir en imprimant ces autocollants qu’ils distribuent dans leur quartier. "C’est mon mari qui a vu ça sur internet et il a pris l’idée à un Flamand, qui avait des routes en mauvais état, et nous on l’a fait pour la nationale 4", explique Béatrice.


Une route garnie d'enjoliveurs

Le couple de pensionnés constate régulièrement des enjoliveurs qui se sont détachés et qui jonchent cette route qu’ils empruntent quasi quotidiennement. "Regardez, c’est régulier ça sur la nationale 4. La semaine dernière j’en ai compte 17 sur cette route ici".


Très dangereux pour les motos

Sur cette portion entre Fauvillers et Losange, la chaussée est de toute évidence en phase terminale. Réparé à de nombreuses reprises, le revêtement est aujourd’hui au bout du rouleau. "C’est très dangereux pour les motos, il y a eu déjà plusieurs accidents. Des fois ils frôlent la mort", explique Béatrice. De quoi faire perdre le sourire aux voisins, y compris les plus optimistes.

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