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3.000 personnes manifestaient hier à Arlon: "La population ne souhaite pas des hôpitaux en dehors des villes"

Plus de 3.000 personnes ont participé, samedi après-midi, à une marche pour montrer leur opposition à Vivalia 2025, le plan de réforme du paysage hospitalier en province de Luxembourg, et leur soutien à la clinique d'Arlon, d'après des estimations de la police locale. L'appel à cette marche, au départ la clinique d'Arlon, avait été lancé par le collège communal arlonais présidé par Vincent Magnus.

Selon le projet porté par la direction de l'intercommunale de soins de santé Vivalia, seule la clinique de Marche-en-Famenne garderait sa fonction d'hôpital tandis qu'une nouvelle clinique serait construite au centre-sud de la province. Les cliniques d'Arlon et de Libramont ne seraient donc plus des sites aigus. Les édiles d'Arlon ont toujours contesté cette orientation.


Le collège propose un plan B

Et désormais le collège propose un plan bis, élaboré par un spécialiste de la gestion hospitalière, le Pr Alain De Wever, qui prône le maintien des trois hôpitaux. Des représentants d'autres communes de l'arrondissement d'Arlon (Attert, Aubange, Martelange ou encore Messancy) étaient présents à la marche et sont exprimés lors de discours.

C'était également le cas du bourgmestre de Libramont, Pierre Arnould, qui est favorable au plan bis qui maintiendrait aussi la clinique de sa commune. Une motion en ce sens a d'ailleurs été adoptée par la majorité au conseil communal local. "La population ne souhaite pas des hôpitaux en dehors des villes", a-t-il lancé.


"ll fallait dire non à un hôpital construit au milieu de nulle part"

Le bourgmestre d'Arlon, Vincent Magnus, a scandé, samedi, que "tous ensemble, il fallait dire non à un hôpital construit au milieu de nulle part".  Il s’exprimait ce matin sur Bel RTL.

"Déjà maintenant, pour le traitement du cancer, la radiothérapie se fait à Libramont pour toute la province alors que d’autres services sont à Arlon et d’autres encore à Marche", explique le bourgmestre. "Je pense que c’est vers cela qu’il faut aller. Il faut que ces services se spécialisent fortement et qu’on choisisse entre nous les sites sur lesquels ces spécialisations vont pouvoir trouver à s’épanouir."

Le conseil d'administration de Vivalia devra adopter une position au plus tard pour le 16 juillet en vue d'un indispensable financement régional.

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