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La petite commune d'Erezée accueille des demandeurs d'asile depuis 17 ans: voici ce qu'en pensent les habitants

6 Belges sur 10 sont défavorables à l'installation d'un centre temporaire pour demandeurs d'asile dans leur quartier. C'était le cas à Erezée, près de Marche-en-Famenne, il y a quelques années. Cela fait aujourd'hui 17 ans que la commune dispose d’un centre pour demandeurs d’asile. Et force est de constater que tout se passe très bien.

À Erezée, près de Marche-en-Famenne dans la province de Luxembourg, des demandeurs d’asile sont accueillis depuis 1998 dans un centre de vacances de la mutualité socialiste flamande. C’était le premier centre de ce type dans la province de Luxembourg. Il héberge et nourrit actuellement 50 personnes, dans l’immense majorité des cas il s’agit de familles et pas de personnes isolées. "15 ans sans incident, c’est évidemment quelque chose d’important. Je ne dis pas qu’à l’intérieur du centre il n’y a pas eu l’une ou l’autre chose, mais en tout cas ça n’a pas percolé dans le village donc vraiment pour nous, on ne peut pas du tout considérer ça comme une nuisance quelconque. Je dirais que c’est même assez positif globalement, mais ça doit être limité en nombre parce qu’on ne peut pas non plus accueillir dans une commune où il n’y a pas de moyen de locomotion, pas de train, pas de bus, on ne peut pas accueillir 300 personnes, ça ne me parait pas très raisonnable et d’ailleurs on n’a pas les infrastructures pour le faire", a commenté Michel Jacquet, bourgmestre d’Erezée, au micro de Bernard Lobet pour Bel RTL.


Ils sont unanimes, il n'y a pas de problème

L’accueil se déroule dans une très bonne entente avec les habitants du petit village, qui étaient pourtant au départ un peu inquiets. Notre journaliste est allé demander l’avis des habitants de la commune et ils sont unanimes, il n’y a pas de problème. "Il y a eu un tout petit peu d’appréhension au début, parce qu’évidemment on a toujours peur de ce qu’on ne connaît pas et on a un peu peur des autres." "Je n’ai jamais entendu rien dire contre le centre en tout cas, dans le village ils se promènent un peu juste ici dans la grand-rue c’est tout." "Il y a des Syriens pour le moment, Irakiens, on a toujours des pays d’Afrique, ça se passe toujours très bien." "C’est vraiment rare les problèmes, les plaintes. Moi depuis 3 ans que je suis ici je n’ai jamais eu aucune plainte de vol, de bruit ou de choses comme ça."

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