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Ces riverains ont croisé le forcené de Flawinne en fuite: "Encore maintenant, je bégaye, tellement c'est prenant"

Un attaque à la voiture bélier, dans une caserne militaire namuroise, a effrayé tout un quartier ce lundi.

Un forcené, sans doute un déséquilibré mental (il était habillé en militaire et avait été candidat para-commando), s'est présenté lundi matin à la caserne des para-commandos de Flawinne avant de forcer l'entrée, de circuler dans le quartier et de prendre la fuite dans un quartier résidentiel à pied.

La piste terroriste n'est pas privilégiée et on ne déplore aucun blessé, mais les riverains sont encore sous le choc.

"On a entendu siffler, siffler... On se demandait ce que c'était", a expliqué Béatrice Franquien, une riveraine, à Sébastien Prophète. "Nous sommes montés à la fenêtre de l'étage avec mon mari, et on a vu un monsieur torse-nu, qui sifflait et faisait signe à l'hélicoptère".

"Il ne s'est pas révolté, rien du tout... Il s'est laissé prendre. Mais c'est prenant... encore maintenant, je bégaye, tellement c'est prenant. On croit que ça n'arrive que dans les films, mais ça n'est pas vrai".

Dans sa fuite, l'individu de type asiatique, qui portait une tenue de militaire, a croisé la route de Rosario, occupé à jardiner. "Il m'a dit: 'Sureté de l'Etat, laissez-moi passer, je suis pressé'... Je lui ai dit: 'Non, ou est-ce que tu vas, là' ?"

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