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Des daims échappés d'un enclos font des dégâts à Gesves depuis trois mois: la Wallonie autorise leur abattage

Une évasion empoisonne la vie des habitants de Gesves. Des daims se sont échappés d'un enclos et provoquent des dégâts dans les jardins du quartier. Capturer ou abattre les animaux, le débat est vif et la commune tente de trouver une solution à l'amiable. Sébastien Prophète et Michael Danse sont allés à la rencontre des Gesvois pour en savoir plus.

Des daims mobilisent une partie des habitants de Gesves. Ils gambadent dans le village, dans les champs et dans les jardins. Il y a trois mois, ils seraient échappés de leur enclos en raison d’un acte malveillant, explique leur propriétaire. "Tous les jours, tous les jours, on me téléphone, il y a des réunions avec le bourgmestre et la police, et ça devient infernal", détaille Luc Blom, le propriétaire, au micro de Sébastien Prophète pour le RTLinfo 13H.


"Des plaintes parce que les daims ont mangé des fleurs"

Toujours d’après lui, ils sont huit. Mais d’autres daims, déjà dans la nature seraient venus se greffer au groupe et ils font des dégâts. "Régulièrement ils viennent dans les champs, ils viennent manger dans mes près, mais moi ça ne pose pas de problème. C’est plutôt chez les voisins qui ont des jardins et des nouvelles plantations. Là ils font des dégâts", commente Gérard Boigelot, un agriculteur de la commune. "On a entre 10 et 20 plaintes. Des plaintes parce que les daims ont mangé des fleurs, le mâle est allé se frotter au niveau des arbres, donc il a enlevé un peu d’écorce", ajoute la propriétaire des daims.


"J’espère qu’on arrivera à les endormir avec des fléchettes"

Le département wallon de la nature et des forêts a autorisé temporairement leur abattage. Pour certains habitants de Gesves, c’est intolérable. Ils se sont d’ailleurs manifestés, ont créé une page Facebook et un vétérinaire a répondu à leur appel et a proposé d’intervenir. "J’espère qu’on arrivera à les endormir avec des fléchettes avec un vétérinaire qui s’est proposé bénévolement pour nous aider. Mais ça va prendre du temps, en espérant qu’il n’y ait pas d’accident", explique José Paulet, bourgmestre de Gesves.

Les daims de Gesves ne savent pas encore ce qu’ils vont devenir. S’ils sont anesthésiés, leur propriétaire accepte de les récupérer, mais sans payer de frais d’intervention.

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