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Les 62 employés et 15 ouvriers des trois sociétés WOW installées à Nannine, Achêne et Namur ont fait vendredi l'objet d'un licenciement collectif, a appris avec surprise le syndicat chrétien. "Au vu de cette décision extrêmement rapide, les perspectives de reprises sont minces voire inexistantes", estime Michel Duby (CNE).
Mercredi, on a demandé aux travailleurs de rapporter leur véhicule de fonction
En l'absence de délégués syndicaux au sein de l'entreprise, la CNE n'a été avisée que tardivement de la faillite. Des salariés ont expliqué mercredi au syndicat qu'on leur demandait de rapporter leur véhicule de fonction et de revenir travailler le lendemain. Vendredi, ils ont été informés du licenciement collectif. "Les travailleurs sont dans un désarroi total", explique M. Duby.
Comprendre les raisons de cette fermeture soudaine
Lundi et mardi, la CNE rencontrera les salariés pour leur expliquer leurs droits et monter avec eux un dossier de créance auprès du fonds de fermeture d'entreprise. Le syndicat va aussi tenter de comprendre les raisons de cette fermeture soudaine. Michel Duby a eu un contact mercredi avec le responsable des ressources humaines de la société, mais celui-ci n'a pas souhaité s'exprimer. Vu qu'elles évoluent sur un marché de pointe, un maintien de l'activité était espéré pour les trois sociétés (WOW Technology, équipements automatisés pour des applications industrielles, WOW Company, fabrication de boules à vagues, et WIN Tech, machines destinées aux menuiseries industrielles). Deux curateurs ont été désignés.
