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La manifestation des travailleurs de Caterpillar Belgium, organisée jeudi à Namur, a notamment pour objectif d'envoyer un message fort aux pouvoirs publics, a indiqué jeudi matin Antonio Zonca, permanent FGTB. Selon ce dernier, le personnel du géant américain a besoin d'eux pour récupérer le site de Gosselies (Charleroi) et pour étendre à des travailleurs âgés de moins de 55 ans le régime de chômage avec complément d'entreprise.
Les derniers jours ont été tendus au sein des ateliers de l'usine de Gosselies, le personnel ayant mal vécu le rejet de l'alternative déposée à la mi-janvier par quelques cadres de l'entreprise. Selon les syndicats, cette alternative, qui s'appuyait sur le maintien d'une activité d'assemblage, avait été élaborée sérieusement et a été écartée par le groupe pour des raisons uniquement stratégiques.
Depuis le 20 janvier dernier, direction et syndicats ont entrepris des contacts préalables au lancement de la phase 2 de procédure Renault, liée à la négociation du plan social. Des montants de prime de départs ont été avancés par la direction mais ils sont inférieurs à ceux proposés par le groupe lors de la restructuration de 2013, ce que dénoncent les syndicats. Un millier de travailleurs sont attendus ce jeudi à Namur.
