Thierry n'a plus d'eau depuis qu'il s'est levé ce dimanche matin: la SWDE s'explique

Quelque peu exaspéré de ne pas avoir d'eau courante depuis plusieurs heures, un habitant de Naninne (Namur) nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. "On s'est levé à 7h du matin et on a eu la désagréable surprise de ne plus avoir d'eau dans le robinet. Mes voisins, ainsi que mes enfants qui habitent à 800 mètres, sont dans le même cas", nous a-t-il expliqué à 18h. "On a la chance de ne pas travailler aujourd'hui, mais pour les gens qui ont des enfants, ça ne doit pas être pratique", a-t-il fait remarquer.


La suite de la coupure de courant qui a touché la région

En réalité, cette coupure d'eau est une conséquence de la panne d'électricité qui s'est produite dans la région dans la nuit de samedi à dimanche et jusqu'à ce matin. "Le captage du bois des Dames, situé à proximité, alimente la zone. Les pompes se sont arrêtées suite à la panne de courant. La situation a été rétablie vers midi et lorsque le captage a redémarré, une bulle d'air a dû se coincer à un endroit et a créé un bouchon", a expliqué Benoît Moulin, le porte-parole de la Société wallonne des eaux.

Depuis le début d'après-midi, les équipes de la SWDE traquent ce bouchon d'air pour effectuer une purge. "La conséquence c'est qu'il y a sûrement une partie du réseau qui n'est pas alimenté. C'est une question de minutes ou d'heures, les équipes sont sur place et continuent à chercher le bouchon d'air pour l'évacuer", a confié Benoît Moulin.

D'après le porte-parole de la SWDE, il est impossible de déterminer le nombre de foyers touchés. "Souvent quand on a un bouchon, c'est sur une portion de conduite, donc il n'est pas possible de dire entre quelle et quelle vanne se trouve le problème. Mais nous n'avons manifestement pas recensé de nombreux appels ", dit-il.

Ce lundi, lors d'un dernier bilan, le porte-parole de la SWDE nous a indiqué que le bouchon d'air avait été repéré et évacué vers 23h dimanche. "Nous avons vécu un week-end compliqué. Nous avons reçu 550 appels, soit environ cinq fois plus que d'habitude. Nous avons pu répondre à 490 d'entre eux, et les clients ont dû attendre en moyenne 140 secondes pour qu'un technicien décroche", précise Benoît Moulin.