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Carine défend les médi-market et dénonce les prix excessifs des pharmacies : "Les indépendants se font des marges énormes"

Cette habitante de la région de Waterloo s’insurge contre l’inquiétude des pharmaciens indépendants qui voient les grandes surfaces de parapharmacie ouvrir leurs portes un peu partout.

L’ouverture des médi-market en Belgique fait parler d’elle, et pas toujours en bien... Pour Carine, qui nous a contactés via la page Alertez-nous, il faut bien faire la différence entre ces grandes surfaces uniquement dédiées à la parapharmacie et les pharmacies traditionnelles.

"Dans ces grandes parapharmacies, on ne vend pas de médicaments, en tout cas pas à Waterloo. Ce ne sont que des produits de beauté, pour bébé, des compléments alimentaires... , explique-t-elle. À Gosselies, il y a une pharmacie attenante, mais dans le supermarché, c’est uniquement du libre-service".

Elle est totalement favorable à ce type de surface : "Ces médi-market permettent aux gens qui ont moins de moyens de se soigner à moindre cout, car les prix sont très concurrentiels", dit-elle.

Elle donne l’exemple du magnésium, vendu 25 euros la boite de 60 dans une pharmacie classique, 14 au médi-market de Waterloo, qu’elle fréquente régulièrement depuis son ouverture. "C’est 20, 30, parfois 40% moins cher. C’est dire les marges que se font les pharmaciens", s’emporte-t-elle.

D’ailleurs, Carine est véritablement furieuse quand elle évoque les pharmacies classiques et les chaînes : "Les indépendants se font des marges énormes sur les compléments alimentaires. Mon pharmacien habituel roule en Range Rover Vogue à 130.000€ et je sais par mon médecin qu'il majore ses prix de 30%, surtout sur les compléments alimentaires. La plupart des pharmaciens sont millionnaires", lance-t-elle.

Après en avoir discuté avec les pharmaciennes du médi-market de sa région, Carine a ressenti la concurrence : "Elles sentent les tensions avec les pharmacies de Waterloo, ajoute-t-elle. Les petites pharmacies se sont déjà fait manger par les chaînes comme Servais (dans le Brabant wallon), donc ils voient d’un mauvais œil l’arrivée de ces surfaces", conclut-elle.

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