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Crise des certificats verts: et si on faisait pareil auprès de notre banque ?

Le torrent de réactions de colère, deux jours après l'annonce du gouvernement wallon de diminuer le prix de rachat des certificats verts, pourtant garanti pour 15 ans, ne tarit pas. Vous êtes encore nombreux à vous insurger contre ce que vous comparez souvent à une rupture de contrat. Patrick fait un autre parallèle: et s'il agissait de la même façon avec son banquier ?

Ce mercredi encore, deux jours après l'annonce du gouvernement wallon, vous avez encore et toujours été plusieurs dizaines de propriétaires de panneaux photovoltaïques ou de simples citoyens outrés à écrire à notre rédaction, via la page Alertez-nous, pour faire part de votre colère et de votre indignation devant la baisse prochaine du prix de rachat des certificats verts. C'est le cas de Patrick qui s'imagine se comporter avec son banquier de la même façon que le gouvernement wallon avec la population qui a fait confiance à sa "garantie". 

Le message de Patrick: "Les propositions de nos apprentis gouvernants sont toutes des histoires belges"

"L'incompréhension vis-à-vis du monde politique envahit mon esprit ! Faillite des banques...le contribuable est là pour le renflouement. Ingérence des finances publiques... le contribuable est là pour les nouvelles taxations... Modification du montant régional garanti des certificats verts... le producteur particulier doit subir, sans avoir le moindre mot à dire, les inepties de nos chers dirigeants...

Je vais communiquer à ma banque qu'au sus des rentrées financières moins importantes attendues sur la vente des certificats verts, pourtant garantis à 65€, les prochains versements mensuels de l'emprunt souscrit seront diminués d'1/12 de la différence annuelle du trop peu perçu ! Je ne suis pas certain que ma banque appréciera ma "stupide" proposition!

Pour combler les déficits, régional et fédéral, d'autres pistes sont bien moins douloureuses pour la population "moyenne" mais les fortunes doivent être protégées sous peine d'avoir une nouvelle crise politique sans précédent dans notre pays où le carrousel du ridicule ne tue pas.

Parfois je me dis que je suis occupé à rêver les yeux ouverts et puis je me rappelle que je vis en Belgique où tout est possible et que les propositions qui sortent de la bouche de nos apprentis gouvernants sont toutes des "histoires belges" mais surtout que nous sommes, au quotidien, la risée de l'Europe et du monde entier !"

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